L'histoire :
Dans sale bête ,Caligula, un gros chien du voisinage, a la fâcheuse habitude de dévorer le courrier qui dépasse des boîtes aux lettres. Cédric a la brillante idée de l'emmener jusqu'à la sienne et lui faire dévorer son bulletin de notes. Comme ça, ni vu ni connu… Malheureusement, tout ne marche pas comme prévu et son Papa le lira quand même !
Un caprice : Puisque Chen prend des cours d'équitation, Cédric veut un cheval ! Il ira jusqu'à humilier son père pour parvenir à ses fins, avant de déchanter devant la charge que représente un tel animal…
Mauvais cygne : Au parc, un cygne a une dent contre le bateau qu'essaient de faire voguer Christian et Cédric. Inévitablement, il le déchiquette au milieu du bassin. Et même en le faisant de plus en plus gros, rien n'y fait. Quand il s'agit de faire un modèle à taille d'enfant, Christian se permet donc d'émettre quelques réserves…
Fugue de chatte : Il ne va pas souvent chez sa marraine, alors quand Pépé, qui ne supporte pas les chats, lui demande de lui porter un paquet, Cédric n'a pas vraiment le choix. Et puisque Christian ne veut pas le remplacer, il finit par se résoudre à y aller tout seul. Bien vite installé dans le salon de « la dame aux chats », il s'agace des félins qui rodent autour de lui. Quand un cri retentit soudain, il comprend qu'il a laissé la porte ouverte et qu'il doit partir en quête de Juliette, petite chatte noire qui a ses chaleurs. La poursuite va devenir un cours de sciences naturelles imposé…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La couverture flashy, en forme de feu d'artifice, tient ses promesses : Cédric, sa famille et ses amis, sont en grande forme dans ce quatrième Best Of, dédié à nos charmantes bébêtes à poils et à plumes. Toujours en action, à rebondir énergiquement sur les turpitudes qu'ils rencontrent, les personnages attachants de cette famille « où ça crie souvent », nous entraînent sans sourciller dans leur douce hystérie. Les gags de Cauvin, animalement orientés, et le trait expressif de Laudec (rehaussé par les couleurs de Léonardo), nous entraînent dans une suite variée et cohérente de gags tour à tour enfantins, légers et parfois subtils, qui raviront petits et grands. Pour ces derniers, on regrettera que les journaux lus par Papa ou Pépé ne livrent quasiment plus aucune petite phrase bien piquante, comme ce fut la coutume par le passé. Il est bien difficile de se contenter d'un détournement de toboggan par des enfants dans une maternelle, quand on est fan de ces gags semi-cachés. A part ce bémol qui pourra sembler pointilleux et pourtant ! La sensation habituelle d'arriver trop vite à la fin de l'ouvrage est le gage d'un objectif atteint : celui de distraire les lecteurs de 8 à 88 ans. Parce que le savoir-faire est indéniable et que la recette a pris depuis longtemps, ce recueil de gags animaliers, un peu comme Zorro, fait mouche à chaque fois !