L'histoire :
Michelle de Saubonne revient de Londres où une rumeur persistante ne cesse de prendre de l’ampleur. En effet, on raconte que l’enfant abandonné par Anne Boleyn au Clos Lucé, il y a de ça dix-huit ans, serait l’enfant caché de Marie Tudor, sœur du Roi d’Angleterre et Reine de France. Jeune épouse du défunt Louis XI, celle qu’on surnomme « la reine blanche » aurait donc donné naissance au vrai héritier du trône de France. Et cet enfant ne serait donc nul autre que « Cinq Avril », l’enfant qui a été formé et éduqué par Léonard de Vinci. En apprenant cela, François 1er, actuel roi de France, ordonne à ses hommes de partir à la recherche d’Avril, de le capturer et de la ramener à la cour afin que toute la lumière soit faite sur cette rumeur ! Pour mener l’enquête, le roi fait appel à Jean le Veneur, le seul enquêteur selon lui qui pourra tirer cette histoire au clair. Ignorant tout de ce qui se trame, Avril débarque à Dieppe avec l’objectif de retrouver une toile signé de son mentor où un message codé, situé à l’arrière du tableau, pourrait l’amener à enfin découvrir ses origines et l’identité de ses parents. À peine descendu du bateau, le jeune homme se fait arrêter par les soldats du roi et découvre avec stupeur que ses alliés n’interviennent pas pour l’aider…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sous la plume scénaristique du duo Fred Duval – Michel Bussi, Cinq avril offre un récit de cape et d’épées où le héros recherche désespérément ses origines et l’identité de ses parents. Dans un parfait mélange de fiction et d’Histoire, Avril a cru un temps être le fils d’Anne Boleyn, la femme qui l’a « abandonné » à sa naissance au Clos-Lucé. Il se retrouve aujourd’hui au cœur d’une rumeur prétendant qu’il serait finalement l’enfant caché de Marie Tudor et de Louis XII. Pris au cœur d’une machination dont la politique et les manigances de cours semblent être les véritables enjeux, Avril va devoir une nouvelle fois patienter pour découvrir le vrai du faux. Sans en dévoiler de trop, ce troisième tome est tout aussi captivant que le précédent et offre un bel équilibre entre action et révélations. Noë Monin (Les lames d’Âpretagne) se charge toujours de la mise en images de cette passionnante série historico-fictionnelle. Son style semi-réaliste expressif et explosif fait de nouveau merveille pour mettre en scène cette intrigue mélangeant aussi bien les événements graves que les séquences au ton plus léger. La mise en couleurs d’Antoine Lapasset finalise le tout avec brio ! Vivement la suite !