L'histoire de la série :
Suite à un événement appelé « la grande nuit », une partie de New-York a été détruite et un immense cratère où s’est installée une créature extra-terrestre de taille colossale est apparu à Manhattan ! Alors que tous les adultes semblent sous le contrôle de la créature, des enfants tentent de survivre et de mettre fin au fléau.
L'histoire :
Pour s’échapper de New-York bloqué sous un dôme et de la gigantesque créature extraterrestre qui en a pris le contrôle, « La taupe », Vanille, Minus, « La crado », « Chief » et « Gros taré » s’infiltrent au cœur même de la créature pour se laisser digérer… Lorsqu’ils reprennent connaissance et ouvrent leur capsule après la « traversée », les héros découvrent qu’ils ont voyagé dans le temps ! Ils sont désormais en février 1928 et sont donc des contemporains de Howard Phillips Lovecraft, l’écrivain à l’origine de Yog, la créature qui sévit au cœur du New-York de leur époque… Gros taré, le grand-père de la Taupe propose alors de prendre la route pour Providence où séjourne actuellement Lovecraft. À une époque où la créature-dont-on-tait-le-nom n’est encore que dans l’imagination de son auteur, l’objectif est de le convaincre de modifier la fin de son ouvrage à venir, afin de sauver le futur ou plutôt le présent des héros… Après avoir demandé poliment à Vanille de se mettre en retrait pour éviter le comportement raciste de Lovecraft, le reste de l’équipée se rend au domicile de l’homme qui étonnamment les accueille en leur annonçant qu’il les attendait…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quatrième et dernier tome de la série, cet ultime album embarque les héros au cœur des années 20 où le bogeyman – à l’origine de la création de la créature qui sévit à leur époque – est encore bel et bien vivant. S’inspirant toujours de l’œuvre de l'un des pères des récits horrifiques et de science-fiction, mais aussi de divertissements plus récents comme Stranger Things ou encore Seuls, Stéphane Betbeder met ses protagonistes face à Lovecraft himself. Sans en dire trop pour ne pas divulgâcher cette conclusion, l’auteur propose un bonne aventure de science-fiction familiale qui a le don de nous surprendre à plusieurs reprises au cours de ses 80 pages. Tout en faisant avancer son intrigue, Betbeder dissémine aussi de véritables informations sur l’auteur comme son racisme ou encore le fait que son œuvre ne fut reconnu qu’après sa mort. Intéressante à plus d’un titre, cette conclusion est mise en images de main de maître par Djief. Le dessinateur dépeint un univers sombre, oppressant et profond où le danger est omniprésent. Les couleurs ne sont pas en reste tout comme le charisme des héros ou des créatures. Une conclusion à la hauteur de la série et des univers dont elle s’inspire.