L'histoire :
Avec la complicité de sa nouvelle amie, la standardiste Adèle, Lya a enfin pu mettre la main sur le dossier concernant la personne qui l’a renversée et rendue paraplégique, quatre ans auparavant. Elle en sait également plus sur la somme d’argent que ses parents ont perçue afin de garder le silence et abandonner les poursuites. Toutefois, la jeune assistante n’est pas à l’aise et craint d’être surprise à tout moment en feuilletant ce dossier qu’elle n’est pas censée avoir en sa possession. Par sécurité, elle préfère donc prendre le dossier en photo avec son smartphone pour y jeter un œil plus tard, bien à l’abri chez elle ou plutôt chez son ami Antoine. Elle donne donc rendez-vous à Adèle, le soir venu chez Antoine, et cache le dossier compromettant en-dessous d’une pile, d’autres en attendant de le remettre en place et en sécurité. Quand Adèle arrive sur place, Lya et Antoine ont déjà tout imprimé. Mais ils n’ont pas encore trouvé le moindre élément intéressant… La standardiste finit par trouver un post-it avec le message « merci pour lui » mais la signature en bas du mot est illisible, impossible de savoir qui en est l’auteur. Lya est un peu déçue d’avoir pris autant de risques pour si peu. Mais Antoine se veut rassurant et rappelle qu’il leur reste la piste « PLB négo » et le post-it qui pourrait toujours se révéler utile plus tard…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La fin du premier tome se concluait sur un suspense, puisque Lya mettait enfin la main sur le dossier qui allait lui permettre d’en découvrir davantage sur l’affaire concernant le fuyard qui l’a renversé quatre ans plus tôt. Bien entendu, l’intrigue étant prévu en trois tomes, n’espérez pas en apprendre grand-chose à l’ouverture de cette seconde partie. En effet, l’héroïne et ses amis ne récoltent finalement que des bribes d’indices et ils vont devoir enquêter plus en amont pour espérer faire une « vraie » découverte. Ce sera d’ailleurs l’enjeu principal de second tome en parallèle avec celui – d’un intérêt moindre – où Lya et Adèle doivent réussir à remettre le dossier en place sans se faire remarquer. C'est l’occasion pour la scénariste Carbone (Les zindics anonymes, La boîte à musique) de sortir un peu la série du huis clos pour des enquêtes extérieurs. En effet, tour à tour, Adèle en solo et le binôme Lya-Antoine, enquêteront sur une société écran et un personnage qui y semble lié. Malgré les personnages attachants et l’intrigue intéressante, cette seconde partie est également extrêmement classique dans son genre. De même, l’histoire souffre parfois de longueurs à cause de dialogues superflus, comme lorsque Adèle commente tout ce qu’elle fait, par exemple… Aux dessins, Justine Cunha montre toujours les mêmes maladresses au niveau des personnages ou de certains plans. Mais la variété des décors est plaisante et l’ensemble tient la route. Bref, il s’agit d’une sympathique série tout de même, très accessible, mais à conseiller au lectorat jeune ou peu habitué à ce genre de récits…