L'histoire :
Lebrac et Prunelle sont en pleine discussion à propos du comportement clownesque de Lagaffe. En effet, alors que les ouvriers s’affairent à réparer les dégâts du gaffeur, lui se déguise. Prunelle est exaspéré de voir que la direction continue de payer un énergumène pareil. De plus, il doit supporter les délire de celui-ci. Lebrac tient pourtant à lui montrer le dernier costume délirant de Gaston. Le voilà transformé en Marsupilami, un costume qui semble plus vrai que nature. Gaston pousse même le vice à avoir une queue aussi longue que le Marsu. Il est très fier de dire à Prunelle qu’il a utilisé un tuyau d’arrosage pour ce faire. Au même moment, un ouvrier annonce que l’eau est rétablie dans l’immeuble. Prunelle a soudain une illumination. En cachette, il prend le bout de la queue du costume de Gaston et visse l’embout à un robinet. Voilà donc Gaston dans son costume qui se remplit d’eau, instantanément, avant d’exploser et d'être envoyé sur le haut de l’armoire. Prunelle ajoute que le marsu est un petit animal qui fait des bonds extraordinaires…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec Le cas Lagaffe, Franquin signe un tome fort en gags. L'auteur belge développe comme à chaque fois de courtes histoires aux chutes humoristiques ultra réussies, planche après planche. Lagaffe et son comportement exaspérant ne cessent de créer des catastrophes dans les bureaux de la direction des éditions Dupuis. Franquin pousse son personnage à des issues abracadabrantesques. Gaston, créateur génial, est aussi hyper doué pour pondre des inventions qui tournent à la catastrophe. On note malgré tout des collègues et amis admiratifs des exploits de Gaston, comme mademoiselle Jeanne. Les histoires se multiplient aussi avec les hilarants animaux de Gaston, grand protecteur de la faune. Ainsi, vivent au sein de la rédaction de Spirou, un chat, une mouette et des souris, qui sèment souvent une glorieuse panique.