L'histoire :
Gaston est en train de mettre au point une invention qui va faire un carton. Il montre en effet à Lebrâc comment fonctionne les armatures de son parapluie. Elles sont reliées à un petit moteur à piles et deux boutons qui permettent de les ouvrir et les fermer. Gaston s’en amuse : il ouvre et il ferme son pébroc, jusqu’à la panne. Prunelle arrive à ce moment là. Il en a marre de voir Gaston et ses inventions ratées. Il le met dehors avec son parapluie sans toile. Gaston arrive à sa voiture et souhaite fermer son pébroc quand, soudain, celui-ci se détache du manche et commence à rebondir dans la rue comme une araignée monstrueuse, faisant fuir les passants…
Gaston améliore son monorail transportant les bouquins. Il l’équipe d’un siège relié à un moteur afin de pouvoir se faire amener. Il montre à ses collègues comment il marche et la vitesse à laquelle il peut se déplacer. Gaston en est sûr, il peut désormais se rendre serein à sa convocation chez Dupuis, car il va avoir son augmentation. Malheureusement, le frein de son monorail lâche juste avant la porte et Gaston fracasse celle-ci… Adieu l’augmentation et bonjour la facture !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce tome, Franquin place Gaston au-dessus des autres et en fait le n°1 de la gaffe. L'olibrius se décline désormais en gags d'une planche entière, dans lesquels Gaston excelle en catastrophes, bévues et boulettes. Le contexte central de ses gags se situe dans les bureaux de Spirou, qu'il transforme en laboratoire expérimental. En ce lieu, toutes les inventions sont bonnes à tenter et en général, elles font du bruit. Cependant, le génial auteur sort aussi son gaffeur pour des activités annexes. Ainsi, Gaston déploie son talent de gaffeur à la campagne, avec des amis en ville, voire même sur les toits de Bruxelles. S’ensuivent moult catastrophes et chutes humoristiques hilarantes, comme sait si bien les mettre en scène Franquin. L’ingéniosité, la créativité des gags font de cet album un régal en la matière. Les lire et les relire ne lasse jamais. On retrouve bien sûr une pléiade de personnages secondaires devenus familiers du fait de leur collaboration forcée aux expériences et créations du géant de la gaffe. Un énième album de référence dans le domaine du gag.