L'histoire :
En classe, le professeur de l’école des petits monstres ordonne à ses élèves de prendre leurs livres de classe. Contrairement à une école normale, le professeur ne souhaite pas que ses monstres lisent, mais plutôt qu’ils raturent, gribouillent ou encore arrachent des pages ! Un principe très vite compris par les élèves, sauf par Boloss qui préfère lire l’ouvrage. Pire : quand le professeur lui rappelle qu’il ne doit pas lire, l’élève commence à poser des questions intelligentes pour avoir des explications… C’en est trop pour le professeur qui décide de prévenir monsieur Maton (le surveillant) afin qu’il punisse Boloss à la hauteur de la faute ! Monsieur Maton décide d’enfermer son élève dans la cave avec un énorme livre qu’il va devoir lire jusqu’au bout ! Pour le surveillant, il s’agit de la pire punition qui soit. Mais Boloss trouve ça plutôt cool… Dans ce recueil, le petit monstre apprend qu’un fantôme est enfermé dans les pages et qu’une simple formule peut permettre de le libérer. Boloss n’hésite pas une seconde et libère le dénommé Salgoss. Sans perdre de temps, le fantôme se met à faire le plus de bêtises possibles. Dans le bureau du directeur, dans les cuisines, à la bibliothèque… Salgoss s’en donne à cœur joie ! Or, ses exactions permettent à Boloss de remonter sa côte auprès des adultes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour rappel dans cette série à l’intention des plus jeunes, le duo BeKa (Bertand Escaich et Caroline Roque) met en scène une école de monstres où les élèves doivent apprendre à être désobéissants, malpolis ou encore fainéants. Or au milieu, se trouve le héros Boloss, qui serait un élève parfait parmi les humains tellement il est sage, curieux, malin, avide de connaissances… Dans ce troisième tome, les auteurs nous proposent quatre historiettes, qui durent de 17 à 33 pages, lors desquelles le petit monstre enchaîne les réussites malgré lui. Ainsi il libère un fantôme dont les bêtises lui sont attribuées ; il gagne le cœur de la nouvelle élève en lui offrant un cadeau dont elle est allergique ; ou encore il remporte un max de badges au cœur d’un camp scout en déjouant les pièges des autres. Bref, ça change des albums précédents tout en proposant toujours un divertissement amusant pour les enfants. Dans un style coloré et mignon rappelant le film d’animation Monstre & cie, Bob continue de mettre cette série en images avec talent. Maëlla Cosson est également toujours présente pour la mise en couleurs. Riche de 90 pages et dans la même collection petit format souple que Aubépine et Animal Jack, cette série a tout pour plaire.