L'histoire :
Dans sa chambre, Nola se remémore avec tristesse le passé, en compulsant des photos souvenirs de sa mère. Triste de l’avoir perdue, la jeune fille se demande pourquoi sa maman n’a jamais tenté de retourner à Pandorient, pour voir s’il n’existait pas un moyen de la soigner là-bas. Elle sort soudain de ses pensées lorsque son père l’appelle afin de lui venir en aide. Il lui demande en effet de lui donner un coup de main pour descendre des cartons à la cave. Nola se charge d’un carton très lourd et descend l’escalier. Or elle le renverse une fois arrivée en bas. Elle découvre alors qu’il s’agit d’affaires appartenant à sa défunte mère. Parmi celles-ci, il y a une étrange clé avec une tête de mort. Immédiatement, Nola se rappelle avoir déjà vu cette clé en dessin dans le livre que sa mère a écrit sur le monde parallèle de Pandorient. Ni une ni deux, elle remonte à l’étage et ouvre le bouquin. Mais si elle trouve bien l’image, il n’y a cependant aucune information sur son utilité. Après avoir fait également chou blanc auprès de son père, Nola décide donc d’aller directement à Pandorient pour avoir des infos. Hélas, à peine arrivée, la jeune fille se retrouve embarquée dans une suite d’événements l’amenant à mener l’enquête avec ses amis pour retrouver une professeure de muzénologie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour la quatrième aventure de Nola dans le monde parallèle qu’elle peut rejoindre grâce à une boîte à musique héritée de sa défunte mère, Carbone lance plusieurs intrigues. Entre une mystérieuse clé, une énigmatique disparition, une étrange arrestation ou encore une loi interdisant l’amour entre différentes ethnies, le scénario propose pas mal d’éléments dont la plupart trouveront leur conclusion au cours de l’aventure. En ce sens, le récit est donc assez plaisant, même si on peut lui reprocher certaines facilités sur nombre points. Comme la vitesse à laquelle les héros vont d’une habitation à une autre ; mais aussi l’aisance de Nola pour convaincre le roi de Pandorient lors de sa plaidoirie. Cela ne devrait cependant pas refroidir le plaisir des plus jeunes lecteurs de 7 à 10 ans. Aux dessins, Jérôme Gillet, dit Gijé s’amuse toujours autant à mettre en scène cet univers magique aux décors bariolés, aux personnages aussi caricaturaux qu’expressifs et aux bestiaires riches et original. En conclusion, plus prenante que l’album précédent se déroulant dans notre monde et malgré quelques maladresses, cette quatrième partie met en place d’intéressants événements tout en proposant une fin énigmatique qui donne bien envie de continuer à suivre Nola, Igor et Andréa dans leurs prochaines aventures.