L'histoire :
Le vol de la Grande Odalisque ne s’est pas fait sans casse. Carole est à l’hôpital. Elle informe Durieux qu’elle va prendre en charge la revente de la Grande Odalisque. Après, elle veut rentrer dans le rang et trouver un boulot normal. Avec ses amies, elle veut lâcher du lest. Sam, quant à elle, passe son temps à écumer les soirées, à draguer les mecs blindés. Alex essaie de la rattraper au vol et de la sortir des pétrins dans lesquels Sam se trouve. Chasser le naturel, il revient au galop. Alex propose à Sam un nouveau cambriolage dans le Musée de la Guerre. C’est sans risque, il n’y a pas d’alarme, il faut juste extraire les objets des caissons de verre. Pour mener à bien ce vol, elles s’entraînent à découper du verre sur les parois d’un immeuble. Le soir venu, elles réussissent leur coup en passant par les égouts et dérobent notamment un casque en or représentant un animal. Ensuite, elles partent pour Venise afin de vendre l’objet de leur larcin. Mais la transaction ne se passe pas comme prévu… Heureusement, Carole est là pour les tirer d'affaire !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le trio Vivès-Rupert&Mulot a de la suite dans les idées. Après la Grande Odalisque, on retrouve nos trois sexy voleuses, héritières du dessin animé Cat’s Eyes dans une nouvelle aventure, avec en ligne de mire, l’Olympia de Manet. Les trois auteurs venus de la bédé indépendante continuent sur leur lancée. L’humour est au rendez-vous, comme les scènes d’action et les rapports humains. Nouveauté ici, un tueur, Toni, froid comme un glaçon, est mandaté par leur commanditaire pour les accompagner dans leur mission. Comme d’habitude, la scène finale qui vient clôturer l’album est assez surréaliste. Quoi de plus normal, quand on parle de voler une œuvre d’art. Les dialogues sont minimalistes et accompagnent un dessin plus précis qu’à l’accoutumée. Le trait du trio gagne en épaisseur et en réalisme, surtout sur les perspectives. Les couleurs d'Isabelle Merlet sont toujours aussi profondes et agréables à l’œil. Rien de bien nouveau, mais toujours le plaisir de lire une aventure bien ficelée qui, sans être géniale, fait le job : divertir avec élégance...