L'histoire :
Cet album réunit les tomes 25 (malheureusement incomplet !), 26, 27 et 28 :
L’empreinte : Tapir raconte à sa nièce une histoire de chasse-photos dans la neige. Tout commence par un ravitaillement en bonne et due forme…
L’île du crabe : Suite à une rencontre inopinée avec deux réfugiés crocolais, Tapir embarque la Patrouille pour une aventure exotique sur une île aux mains du cruel dictateur Métastase.
Blocus : La Patrouille des Castors a réussi à rétablir la voie ferrée entre le Sud et le Nord. Mais, une autre problématique se dresse face à eux : le dictateur Métastase organise le blocus de l’Île au Crabe.
Le calvaire du mort pendu : La découverte d’un char d’assaut de la deuxième guerre mondiale va emmener la patrouille des Castors dans une aventure enrichissante !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nous sommes en 1984. La patrouille des Castors existe depuis plus de 30 ans. Publié dans le Journal de Spirou, la série vit un tournant. Philippe Vandooren vient d’être nommé rédacteur en chef. Il trouve un équilibre entre les séries emblématiques (Valhardi, Spirou et Fantasio, Gaston Lagaffe, Tif et Tondu), les séries vedettes du moment (Les Tuniques Bleues, Mic Mac Adam, Broussaille, Yoko Tsuno) et les séries prometteuses (Billy The cat, Jojo, Jérôme K Jérôme Bloche, Soda, Théodore Poussin). Et au milieu de tout ça, c’est le statu quo pour la Patrouille des Castors, d’où le choix de sortir un 25ème album pour les 30 ans de la série, avec L’empreinte et d’autres mini-récits. Ce que l’on ne sait pas encore, c’est que cette période marque un tournant dans la saga. Mitacq choisit en effet de donner une dimension plus politique : L’île du Crabe et Blocus forment un diptyque où il est question d’un dictateur sanguinaire qui assouvit sa population. Le Calvaire du mort pendu, quant à lui, mêle Seconde guerre Mondiale et un trésor Mérovingien ! La Patrouille va remettre l’ensemble en ordre de marche et même aider la population locale à renverser le régime. L’autre tournant, c’est que Mitacq est désormais seul aux manettes du scénario (sauf pour le Calvaire du mort où son compère Marc Wasterlain se charge des textes). Son trait gagne en modernité, délaissant un encrage épais et des petites cases pour un espace d’expression graphique plus ample, ce qui donne plus d’intensité au récit !