L'histoire :
Avides de puissance, les hommes, par l’intermédiaire du clan de Brennus et de son druide Ader, tentent de conquérir l’immortalité grâce au pouvoir du crâne de Postinius, du Pharos et de ceux de la jeune Deanwn « la semeuse d’éternité ». La Terre se ressent déjà de cette quête insensée, le cycle des saisons s’arrêtent et avec lui celui des naissances, des floraisons... C’est toute la vie, telle qu’on la conçoit, qui disparaît. Dans le même temps, les Dieux, inquiets de cette folie, se lancent eux aussi dans la bataille pour contrecarrer les plans d’Abred. Tout doit être mis en œuvre pour l’empêcher d’atteindre son but et de s’accaparer les pouvoirs de Deanwn, pouvoirs immenses dont on ne connaît pas encore la vraie mesure…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si on pouvait accorder le bénéfice du doute au premier tome des Amortels, la lecture de ce second tome nous incite à penser que nous touchons là à l’infini vacuité de ce que peut engendrer la BD. Plus que l’Immortalité, c’est un ennui mortel qui se dégage de ces Amortels. On se perd dans l’abondance, Dieux, humains, Héros, le tout enrobé dans un prechi-précha pompeux, une pseudo mysticité. Anne Ploy fait certes étalage de ses connaissances mais alourdit son scénario (qui n’en a pas besoin, le pauvre) d’un tas de paraboles. Loin d’éclairer son propos, ces dernières noient le lecteur et lui jette à la face sa propre inculture. Malheureusement, l’histoire est desservie par un dessin qui surenchérit dans la lourdeur. On ne ressent aucune émotion, on ne perçoit aucun mouvement… Peut être une retranscription graphique du poids de la destinée, plus probablement un manque de précision, de raffinement. Le trait n’a pas évolué depuis le premier tome, il reste hésitant, voire parfois grossier et la mise en couleur ne parvient pas à masquer ces déficiences. Amis lecteurs, un bon conseil, passez votre chemin !