L'histoire :
Le petit Spirou a une Mamie qui perd un peu la mémoire. Elle perd tellement la mémoire que parfois elle oublie qu’elle perd la mémoire. Et pourtant, dans un coin du cerveau de grand-mamy, se trouve le numéro de code secret de son coffre fort dans lequel – y parait – se trouverait un fabuleux trésor. Dès lors, les réunions de famille tournent un peu à l’obsession, car chacun tente de percer le mystère de la fameuse combinaison… Mais le petit Spirou connaît le vrai secret du magot de grand-mamy et il n’en a que faire. Lui, il préfère faire des bêtises avec ses copains (genre fumer des rouleaux de PQ ou se balancer des seaux de caca en pleine face …). Ou encore essayer de surprendre Mademoiselle Chiffre, la prof de calcul, dans le plus simple appareil. Parmi les boucs émissaires de la bande de copains du petit Spirou, il y a également Monsieur Mégot, le prof de sport, qui fume comme un sapeur et qui a toujours les poches pleines de canettes de bière…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après avoir succédé à Franquin et Fournier, et avoir réalisé 14 albums du « grand » Spirou (…et fantasio), Tome et Janry (ne pas confondre avec Tom et Jerry, rien à voir) ont passé le relais de la série mythique au duo Morvan/Munuera. Non contents d’avoir réussi à faire évoluer ces personnages emblématiques des éditions Dupuis, ils ont décliné entre temps les aventures de jeunesse du petit groom, qui ont aujourd’hui tout autant de succès si ce n’est plus ! Et c’est tant mieux, car après 12 albums, le duo s’amuse visiblement toujours autant à imaginer les gags fripons et espiègles du Petit Spirou. Comme l’annonce la couverture, cela tape certes souvent sous la ceinture (oui, là où y’a les p’tites culottes…). Mais l’humour sait rester politiquement correct et bon enfant. Sur un dessin toujours aussi débridé et dynamique de Janry, Philippe Tome trouve ainsi de multiples niveaux de lecture. Résultat : les gags fonctionnent aussi bien chez les petits que chez les grands (surtout le cours de pétanque !) (quoique le cours de billes n’est pas mal non plus) (ah ! et aussi…).