L'histoire :
C’est l’été, Léon et Léna sont en train de profiter à fond du beau temps en se reposant sur des transats à l’ombre du parasol. Leur tranquillité est alors perturbée par leur grand cousin Jacques qui leur annonce que la rentrée scolaire est dans trois jours ! Frère et sœur se mettent dès lors en code rouge et réfléchissent à une solution pour y échapper. Tout d’abord, le duo se rappelle qu’ils ont déjà vécu la rentrée, l’année dernière. Ils pensent donc être à l’abri. Hélas, Jacques leur apprend que la rentrée des classes a lieu tous les ans… Ils pensent ensuite à retirer tous les calendriers de la ville afin que personne ne sache quel jour on est et que tout le monde zappe ainsi le jour de la rentrée. Mais Léna s'est-elle à peine rendue dans la cuisine pour retirer celui du frigo, qu’elle revient avec une glace en ayant totalement oublié pourquoi elle était allée dans cette pièce… Ils décident ensuite d’appeler leur institutrice, Mademoiselle Sarah, en se faisant passer pour le recteur de l’académie. Ils lui annoncent qu’elle est renvoyée et qu’elle doit donc annuler la rentrée ! La professeur ne se fait pas piéger et la reprise est maintenue… Léna et son frère ne perdent pas espoir pour autant et ont déjà deux autres idées : fabriquer une banderole « école fermée » à afficher sur le bâtiment ou simplement trouver deux personnes à envoyer à leur place en cours…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ce second tome sortant conjointement au premier, Damien Cerq (scénario) nous propose de suivre une année en compagnie du duo diabolique de bambins. On commence ainsi avec la fin des vacances d'été et la rentrée scolaire, puis Halloween, Noël ou encore la Saint-Valentin. Si les gags, majoritairement de 4 cases, sont toujours bons et les deux enfants attachants dans leurs bêtises, il faut reconnaître que ce deuxième album se veut moins caustique et donc plus classique dans ses histoires et ses chutes. On retrouve néanmoins encore quelques petites touches d’humour noir, notamment quand Léna met le feu à la maison d’un gamin qui s’est moqué d’elle à l’école ou quand le duo est détesté des voisins parce qu’ils ont tués « accidentellement » le chien ou envoyé l’un d’eux en prison. Dans la même collection que Animal Jack ou encore Aubépine, cette série s’adresse avant tout aux enfants et fonctionnera sans problème. D’autant que Clémence Perrault accompagne parfaitement les gags du scénariste avec son trait expressif, cartoonesque et plein de peps. L’ensemble est mis en couleurs de manière tout aussi pétante par la dessinatrice associée à MistaBlatte. Pour conclure, si ce tome devrait un peu moins plaire aux adultes pour ses gags plus consensuels, il fera mouche auprès des têtes blondes.