L'histoire :
Léon et Léna s’ennuient ! Souvent !! Pour se distraire, ils adorent faire les 400 coups, ce qui leur vaut souvent d’être punis par les adultes. Pourtant, où est le mal quand Léon fracasse une guitare électrique sur le sol comme les stars de rocks ou essaye de gagner du temps en coupant la haie et les cheveux de sa sœur en même temps ? N’est-ce pas plus marrant d’allumer la télévision en mode premier degré avec des allumettes ou encore de sécher ses vêtements en les pendant à la voiture et en roulant pied au plancher ? Pour se rattraper, Léon décide alors de lancer « la semaine sans bêtises » pour sa sœur et lui. Pensant à une nouvelle blague de son frangin, Léna découvre avec stupeur que ce dernier est très sérieux. Léna est rapidement déçue. D’autant qu’elle a, comme par hasard, des tas d’idées de bêtises cette semaine-là ! Son frère lui propose alors de les noter pour pouvoir les faire dès la semaine prochaine, au cours d’un grand festival de la bêtise ! Mais Léna se retrouve face à un cas de conscience : est-ce que préparer des bêtises, ça ne serait pas déjà une bêtise ?! Après quelques jours sages comme des images, les deux bambins vont trouver l’agent de quartier et implorent auprès de lui de les gronder, simplement parce que ça leur manque beaucoup trop…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sortant de l’imagination de Damien Cerq (scénario) et Clémence Perrault (dessins), Léon et Léna sont des frères et sœurs dont le quotidien se résume à... faire des bêtises, des plus classiques aux plus dangereuses ! De une à quatre cases, les gags perpétrés par les deux bambins se démarquent des autres séries humoristiques par leur côté absurde. Conduite de la voiture familiale, tir à l’arme à feu dans la maison, installation de pièges à loups dans le jardin, incendie dans la maison… les deux bambins font des bêtises irréalisables ! La série se situe ainsi à mi-chemin entre Les p’tits diables et Les cavaliers de l’apocadispe. Mais ce n’est pas tout, l’absurde vient aussi de la présence de leur ami fantôme nommé sobrement Patrick fantôme ou encore du squelette de leur grand-père. Constituée de 104 pages pour un tout petit prix, cette série se révèle drôle et irrévérencieuse. La mise en images sobre, colorée et cartoonesque de la dessinatrice colle parfaitement au ton décalé de la série, pour un effet zygomatique efficace ! Ultra expressif, les personnages sont également très bons, qu’il s’agisse des deux héros ou encore de mamie moche et Jacques. Une sympathique série humoristique.