L'histoire :
Suite à l’arrivée surprise des anciens dieux, Fidel, Koral la nouvelle « Bras armés » et les leurs ont été contraints de fuir les îles d’Ezel pour les côtes du royaume du levant. Atteignant Guyemer, les insulaires découvrent des terres saccagés suite au passage de ceux qu’ils surnomment « les dégénérés ». S’installant pour la nuit dans un campement de fortune, le groupe ne passera malheureusement pas une nuit paisible. En effet, au beau milieu de la nuit, Fidel, devenu l’ombre du Bras armés, est réveillé par sa meilleure amie Tima. Cette dernière lui apprend que mademoiselle Mako, l’ancienne Bras armé, s’apprête à rendre son dernier souffle. Le cœur lourd, le groupe procède à la cérémonie d’enterrement de Mako. Pendant ce temps, ceux qui sont restés sur les îles d’Ezel attendent de voir à quelle sauce les dieux dégénérés vont les manger. Convoqués par ces nouveaux dirigeants, le bourgmestre et son fils Yano reçoivent les plans de vaisseaux à construire rapidement pour que les dieux puissent traverser les océans et rattraper ceux qui leur ont échappé. Ne se voyant attribuer qu’un seul jour pour réaliser ces ouvrages, le bourgmestre décide de mettre tous les habitants à contribution pour tenir les délais…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans le tome d’introduction, le scénariste Pog a mis en place l’univers, les enjeux, les héros et les ennemis. On attendait de cette seconde partie une intrigue plus rythmée. Or on se retrouve avec le même statu quo où chaque camp se prépare de son côté. À Guyemer, on retrouve Fidel et ses alliés croisant la route d’un peuple d’insectes, alors qu’ils tentent de se remettre des derniers événements. Et à Port Kéo, les dieux dégénérés réduisent les habitants restants en esclavage afin de fabriquer des navires qui leur permettront de partir à la poursuite du « Bras armés ». Bref ce tome 2 se révèle assez monotone. Il faudra attendre l’arrivée de « l’ennemi » à Guyemer pour voir le récit s’embraser et offrir un final qui donne envie de découvrir la suite. Aux dessins, on retrouve l’italien Enrico Orlandi (La fleur de la sorcière). S’inspirant des films d’animation et du manga, le dessinateur offre un ensemble classique qui « fait le job », sans pour autant être exempt de défauts. Les expressions des protagonistes restent assez figées. Riche de 130 pages, cet album devrait néanmoins plaire au cœur de cible, à savoir les enfants de 7-10 ans. Les autres se tourneront vers le manga qu'ils trouveront plus dynamique et original.
