L'histoire :
Depuis que les humains ne sont plus les esclaves des dieux dégénérés, ces derniers attendent la moindre occasion de se venger et de reprendre le contrôle. C’est pourquoi chaque région est protégée par les « Bras armés », des élus qui possèdent en eux une puissance volée par leurs anciens oppresseurs… Sur les îles d’Ezel, c’est mademoiselle Mako qui protège ses habitants, depuis des années. Mais désormais la Bras armé est vieille et en fin de vie. C'est pourquoi il est temps pour elle de former et désigner son ou sa successeur. Sur la place du marché, mademoiselle Kao annonce donc les cinq candidats qui concourerront pour prendre sa suite. Les nommés sont Fidel pêcheur et fils d’Abel, Tima fille de Simo et meilleure amie de Fidel, Yano et Koral fils et nièce du bourgmestre et Ysak le fils de Borak. Après cette annonce, les enfants n’ont que quelques minutes pour faire leurs adieux à leur famille avant d’aller vivre chez mademoiselle Mako pour y suivre leur formation… Accueilli par Piomer – le guerrier qui devait succéder à Mako mais désormais trop vieux pour endosser le rôle de Bras armé – les enfants reçoivent leur uniforme puis se rendent dans la grande salle où leur formatrice leur raconte l’arrivée des dieux, l’asservissement des humains, la libération de l’oppresseur et la naissance des Bras armés…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour cette nouvelle série, Pog (scénario) et Enrico Orlandi (dessin) nous immergent au sein d'un univers très manga où des enfants vont être formés pour devenir les nouveaux protecteurs de leur île face à de méchants dieux prêts à tout pour reprendre le contrôle du monde des humains. Entre action, révélation et humour, cette première partie de 136 pages est plutôt intéressante et met bien l’univers en place. Cependant, on déplorera tout de même à ce début d’aventure une introduction trop longue sans véritables enjeux. D’autant que l’identité de celui/celle qui deviendra Bras armé n’est pas réellement une surprise… En bref, ça devrait plaire aux plus jeunes, à condition qu’ils n’aient pas déjà mis leur nez dans un manga où l’action est tonitruante. Les autres devraient clairement rester sur leur faim dans ce tome 1. Heureusement, la conclusion se montre suffisamment intéressante pour nous donner envie de découvrir la suite dans le prochain album. Entre animation et manga, les dessins d’Orlandi sont lumineux et enjoués, mais ils restent classiques et même un peu figés au niveau des expressions des protagonistes. Les graphismes font donc le job, sans fioritures ni coups d’éclat. Sans être exceptionnel, ce premier tome se montre suffisamment divertissant pour nous donner envie de continuer l’aventure avec Fidel et ses amis.