L'histoire :
C’est la rentrée et Ludo le koala est un peu perdu pour son premier jour dans sa nouvelle école. Du coup, il questionne un autre élève afin de savoir où se trouve la classe de monsieur Bentac. Cependant, ce dernier, un petit poulet du nom d’Olivier, est nouveau également. Et en plus d’être aussi perdu que Ludo, il semble également très anxieux et stressé. Ludo trouve cependant un autre élève pour lui indiquer le chemin. En route vers le cours, l’élève apprend à Ludo qu’il n’a pas de chance car le professeur est taré ! En effet, à peine en classe, Olivier et Ludo sont pris à partie par Bentac, les cataloguant déjà de fortes têtes, alors qu’ils n’ont encore rien fait. Pour se venger, Ludo décide d’envoyer une gomme sur le professeur à l’aide son lance-pierre de compétition avec manche en carbone et élastique en alliage. Mis KO par l’impact, Bentac est emmené à l’infirmerie. Le directeur punit quant à lui toute la classe en les collant durant trois mois. Cependant, cet acte de rébellion a rendu le koala populaire, notamment auprès du perroquet du nom de Jérôme. En retenue, les deux nouveaux et Jérôme découvrent les chevaliers de l’apocalypse dans un livre et décident de former un trio aussi redoutable, en commençant par s’évader pour faire l’école buissonnière…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cela fait dix ans que Les cavaliers de l’apocadispe font les beaux jours du journal Spirou. Et pourtant, ils n’avaient pas encore eu l’honneur de voir leurs aventures paraître en album. C’est désormais réparé avec ce premier tome qui est clairement l’album le plus fendard de cet été. Avec Jacques le petit lézard géant et Tralaland, Libon nous avait déjà prouvé tout son talent dans l’humour absurde et parfois franchement débile – dans le bon sens zygomatique du terme. Ici, l’absurde est amplifié grâce à la naïveté et l’inconscience des trois enfants animaux qui forment ce trio au nom qu’ils ont choisi, mais qu'ils ont bien du mal à prononcer (d’où le titre de la série et l’excellent gag en quatrième de couverture). Que ce soit dans une industrie de produits chimiques où ils décident d’allumer un feu, au Louvre où ils dessinent un zizi sur la Joconde ou dans la nature où il fabrique une fusée, le trio flirte avec le danger sans s’en rendre compte... et c’est cela qui rend la série extrêmement drôle. 17 historiettes de quatre pages aussi drôles qu’absurde, qui feront rire petits et grands, sont réunies dans ce premier recueil. Côté dessin, là-aussi, l’auteur amplifie l'humour, en affublant les protagonistes de têtes bien débiles et mettant à mal ses héros, le perroquet et le poulet principalement, comme peuvent souffrir le petit barbare et la princesse dans la série Game over de Midam et Adam. Si vous avez apprécié le style de Libon dans ses séries précédentes, vous l’adorerez ici aussi. Un album super drôle à découvrir de toute urgence !