L'histoire :
Julien, l’universitaire, profite de ses derniers jours de vacances avant la reprise de ses études d’histoire. Antoine, chômeur et fumeur de pétards, se remet difficilement de sa dernière rupture en passant ses journées à jouer à la console PS2. Jean-Michel, fort de ses études supérieures, se prépare à affronter sa toute première journée de boulot au sein d’un service marketing de haut standing. Mais ce qui préoccupe ces trois jeune gens, c’est surtout l’organisation d’un « casting », qui leur permettra de choisir un autre colocataire pour l’appartement qu’ils louent ensemble, car trouver le quatrième larron idéal est loin d’être évident ! Après avoir évincé un type austère et antipathique, puis un barjot collectionneur d’araignées, ils reçoivent Max, je-m’en-foutiste en bermuda et chemise hawaïenne. Jovial et enthousiaste, le courrant passe plutôt pas mal avec les 3 amis, d’autant plus qu’il a déjà partagé une bringue avec Antoine et roule les spliffs comme personne. Il promet la caution parentale et propose d’organiser une fiesta maousse pour fêter ça …
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les colocataires est un peu à la bande dessinée ce que sont Friends à la télé et L’auberge espagnole au cinéma : une chronique sociale humoristique mettant en scène la vie en communauté de jeunes gens dans le vent qui n’ont pas leur pareil pour se mettre dans des situations cocasses. Des nombreux dialogues, aucun ne semble superflu tant cette chronique colle à notre réalité urbaine. Résolument contemporain, le scénario de Sylvain Runberg ne cherche pas la démesure mais ajoute du piquant aux anecdotes quotidiennes avec un certain savoir-faire. Car évidemment, le recrutement de ce quatrième passager va s’avérer… catastrophique ! Lentement mais sûrement, sur un rythme et une tension impeccables, les éléments se mettent en place pour parvenir au bouquet final, climax de ce premier épisode, en toute dernière page. Le trait moderne de Christopher colle parfaitement au style du récit. A l’aide d’un trait stylisé et moderne, simple mais régulier et finalement assez détaillé, il parvient à rendre attachantes les situations de cette chronique quotidienne.
