L'histoire :
En Écosse, trois minions se baladent dans un château hanté et croisent fantôme sur fantôme sans que ça ne leur fasse ni chaud ni froid. Que ce soit la danseuse, le chevalier tué au combat ou le vieillard avec l’œil qui pendouille, les trois amis jaunes ne semblent guère impressionnés. Par contre, lorsqu’ils regardent sous le kilt d’un être bien vivant, ils frôlent le malaise…
Plus tard au bord du Loch Ness, deux minions se détendent avec bière et musique, pendant que le troisième observe les alentours avec sa longue vue. Soudain, il découvre au cœur du lac un énorme monstre qui s’approche dangereusement d’eux. Il avertit ses amis et tous ensembles, ils prennent leurs jambes à leur cou ! Sortant tranquillement du lac avec sa bouée dinosaure, un quatrième minion se demande qu’elle mouche a piqué ses amis…
Ailleurs, au cœur des alpes, des minions travaillent pour un berger et sont chargés de rassembler un troupeau de béliers. Maladroites, les créatures jaunâtres ne sont pas très efficaces. Déçu et énervé, le berger fait appel à son chien, un énorme molosse qui réunit les béliers en seulement quelques secondes ! Jaloux de l’animal, les minions profitent de la nuit pour le tondre et lui faire un look ridicule…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En cette fin d’année, les créatures jaunes les plus connus (après les Simpsons) sont de retour pour un nouvel album de gags 100% muets. Toujours scénarisée par Stéphane Lapuss’, et comme pour l’album précédent, la série propose de suivre les minions à travers les époques et le monde, à la recherche d’un méchant maître pour se mettre à son service. Reprenant l’idée d’ouverture du film Les minions, on suit donc ici les futurs employés de Gru dans leurs mésaventures et maladresses. L’art du gag muet n’est pourtant pas évident. Lapuss’ nous prouve une nouvelle fois qu’il le maîtrise avec pas mal de bonnes idées et trouvailles. La meilleure étant de profiter de l’absence de dialogues pour nous laisser dans le flou le plus complet jusqu’à la dernière case (page 21 par exemple). Le seul regret qu’on pourrait avoir, c’est de ne pas avoir de fil rouge comme dans le second tome Evil panic. A part ça, il s’agit d’un très bon album humoristique. D’autant que les gags sont toujours portés par la magnifique mise en images de Renaud Collin. Des décors variés, des minions stupides à souhait et un soupçon de cruauté font tout le sel de la mise en images claire et efficace du dessinateur. Bref, il s’agit d’un très bon album à offrir ou s’offrir en cette fin d’année.
