L'histoire :
Karine vit désormais dans un loft en métropole avec tous les membres du groupe « Albin et les albinos ». La jeune femme a des semaines très chargées, entre les répétitions, les shootings photos et les enregistrements en studio en vue de la sortie de leur tout premier album. Bien sûr, cette promiscuité crée parfois des tensions entre les artistes, mais globalement, sa nouvelle vie se passe très bien. De leur côté, Jenny et Vicky vivent des journées plus compliquées. Désormais demi-sœurs, depuis que le père de Vicky a quitté son épouse pour vivre avec la mère de Jenny, les deux amies sont devenues des ennemies jurées ! En plus de cela, Hugo a décidé de rompre avec Jenny car il en avait assez de la voir en cachette. Quant à Vicky, elle a du mal à refouler ses sentiments pour Mégane... et également à accepter sa nouvelle vie de « pauvres »… Lors d’une discussion au resto avec sa mère, Vicky trouve cependant un objectif pour se remonter le moral. Elle décide en effet de se venger de Jenny et elle fait son maximum pour lui gâcher la vie ! Faisant croire à sa demi-sœur qu’elle veut faire la paix et redevenir son amie, elle se met à la conseiller dans sa reconquête d’Hugo. Grâce à une habile manipulation, elle réussit à la convaincre de se raser le crâne pour mettre son visage en valeur...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après trois ans de patiente attente, le duo Maryse Dubuc et Marc Delafontaine propose enfin la suite des aventures de leurs trois Nombrils. En supplément des gags, le duo propose toujours un fil rouge percutant. Et il avait fait fort lors du tome précédent, en faisant des deux pestes Vicky et Jenny des demi-sœurs complètement perdues dans leurs histoires de cœur ; et de Karine, une étoile montante plus populaire que ses amies. C’est donc avec une jubilation toute particulière que l’on découvre la suite. Ainsi, Dubuc et Delaf ne changent pas la recette et nous proposent des gags extrêmement drôles ou émouvants reliés par un fil rouge qui bouleverse les choses. Les trois filles vont dès lors se retrouver devant des choix difficiles à faire, mais essentiels pour pouvoir avancer. En sortiront-elles grandies ? Sans en dire davantage pour laisser le plaisir de la découverte, sachez simplement que ce nouvel album est un grand cru. Il donne la réelle impression d’être à la fois un album de gags et une histoire de 46 pages. Véritable mètre-étalon des séries humoristiques, Les nombrils est en plus porté par d'excellents graphismes. Assisté de Fabio Lai comme pour la série dérivée Les vacheries des nombrils, Delaf propose des dessins à la fois trashs et fendards. Le tout est parfaitement mis en couleurs par l’expérimenté BenBK. Bref, un excellent opus à découvrir d’urgence.