L'histoire :
Les vacances d’été sont enfin là et Vicky compte bien en profiter pour draguer sur la plage. Mais très vite, elle est éclipsée par la présence de Jenny qui attire davantage le regard des garçons. Consciente qu’il lui faut séduire en compagnie d’une fille moins belle pour se mettre en valeur, elle téléphone à Karine et lui propose de la rejoindre au bord de l’eau. Mais Karine décline l’invitation. Car avec le groupe d’Albin, son petit ami, elle se prépare à rencontrer un producteur qui souhaite faire signer « Albin et les albinos » chez son label. Vexée, Vicky décide alors de se venger en mettant un de ses plans machiavéliques en place. Sur la terrasse d’un café, Albin, Karine et les autres membres du groupe discutent avec le producteur. Ce dernier, sans jamais les avoir vus en concert et en se basant uniquement sur la maquette qu’il a reçue, est prêt à les signer immédiatement. Cependant, au moment de sortir le contrat, le producteur voit un grand nombre de garçons critiquer le groupe lorsqu’ils les reconnaissent et passent près d’eux. Il fait alors volte-face et déchire le contrat. De leur côté, les garçons, ayant rempli leur mission, retournent voir Vicky afin d’avoir leur récompense : un baiser de Jenny ! Faisant semblant de rien, Vicky rappelle Karine et lui propose de les rejoindre en boîte, si jamais son emploi du temps change…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
À la fin du précédent album, on découvrait que Mélanie n’avait pas tenté de mettre fin à ses jours suite aux remontrances de Karine mais qu’elle avait été poussée du pont par une personne voulant « un monde meilleur ». Sachant que cette phrase n’est autre que le mantra d’Albin, le copain parfait de Karine, on se retrouvait devant une énigme. Qui est le coupable ? Albin ou quelqu’un voulant le faire croire ? Après deux ans d’absence, la série de Delaf et Dubuc est de retour pour nous donner une réponse à ce mystère. Mais ce n’est pas tout, car ce sixième album sera également l’occasion pour la peste Vicky (Jenny également mais, à une moindre mesure) de mûrir. En effet, c’est elle qui tire la couverture de ce nouveau tome : entre sa vie familiale, ses vacances dans un camp pour parfaire l’anglais et l’absence de Jenny et Karine, elle va avoir l’occasion de se remettre en question. Fidèles à eux-mêmes, les deux auteurs réussissent à tisser un véritable fil rouge tout au long de leurs gags, majoritairement d’une page, mélangeant tantôt l’humour, tantôt l’émotion. Digne d’une série TV américaine, la série réussit toujours à nous captiver, jusqu’à l’ultime page qui conclut le fil mais dévoile également les pistes du prochain tome. Bref, ce sixième tome confirme encore, si c’était possible, le fort potentiel addictif de cette excellente série. Si les auteurs nous proposent à chaque fois un album de cette qualité, on est prêt à faire l’effort de patienter deux ans à chaque fois…