L'histoire :
Tim rentre du travail. Il est accueilli par une mauvaise nouvelle : une assistante sociale pourrait lui faire perdre la garde de sa sœur. Il découvre cependant que cette dernière n’est pas à la maison. Il sait parfaitement où la retrouver et part illico en direction du cimetière sur la tombe de son père. Samantha est en effet dans le caveau familial et discute avec leur père tout en faisant ses devoirs. Tim la réprimande en lui rappelant que même si son papa lui manque, il faut impérativement qu’elle rentre chez eux dès la fin des cours, car certaines personnes pourraient estimer qu’il s’occupe mal d’elle et les séparer… Cependant Sam ne l’écoute pas vraiment, car elle est distraite par des personnes en train de se disputer. Lorsqu’elle se rapproche des cris, elle découvre un couple de fantômes ! L’homme – Philéas – veut danser, alors que la femme – Louise – n’en a pas du tout envie ! Surprise de voir des spectres, Sam est abordé par Louise lui demandant de l’aider à retrouver son mari André. La fantôme est formelle, elle est morte dans l'anonymat et son mari doit être totalement mort d’inquiétude de ne pas la voir rentrer chez eux… Quant à Tim, il commence à s’inquiéter. Que se passe-t-il avec sa sœur ? A qui parle-t-elle ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour sa nouvelle série, l’autrice Carbone (La boite à musique, Dans les yeux de Lya…) met en scène une jeune enfant médium qui, avec l’aide de son grand frère, va aider une fantôme à retrouver la trace de son mari. Si l’idée est sympathique et l’ensemble plutôt bon enfant, force est de constater que la série souffre de quelques écueils. Tout d’abord, au début, le grand frère de l’héroïne soliloque beaucoup. Du coup, on sent que Tim s’adresse directement à nous pour nous donner des infos, ce qui rend l’immersion artificielle, car ce genre de monologue n’arriverait jamais dans la vraie vie. Ça alourdit inutilement l’aventure. Ensuite, si l’intrigue reste plaisante, l’enchainement des séquences rappelle fortement une autre série, La brigade des souvenirs, mais dans un ensemble beaucoup plus simple et basique. Bref, c’est pas mal, mais sans plus pour le moment… À la mise en images, on retrouve Julien Monier. Son style stylisée et sa maîtrise sont toujours présents, mais la palette est moins « sale » et morbide que sa série RIP. Reste que les personnages ont beaucoup de caractère et que le cadrage et les perspectives rendent l’univers très immersif. Les couleurs collent également très bien au ton de la série en trouvant le juste milieu entre obscurité et lumière.
