L'histoire :
- Des bleus en noir et blanc : Le sergent Chesterfield et le caporal Blutch, comme chaque jour, passent leur temps sur les champs de bataille à charger l’ennemi sudiste. Seulement voilà, Blutch commence à en avoir assez de perdre tous les jours des camarades. D’ailleurs, la prochaine attaque se fera sans lui. Pour le sergent Chesterfield, il est hors de question d’entendre encore les lamentations de Blutch. Il lui demande instamment de reprendre ses esprits. Le caporal descend de son cheval en râlant, quand soudain un obus tombe à côté de lui emportant son cheval…
- Puppet blues : A Washington D.C., le photographe William Sutton est convoqué par le Général Cochran pour une mise au point. En effet, il lui confie la mission de prendre des photos des soldats et du conflit qui soient d’allure plus héroïque. Le photographe part donc sur le front retrouver le sergent Chesterfield et le caporal Blutch. Il va avoir besoin de leur aide pour réussir des clichés photographiques pleins de dynamisme et de vigueur. Cependant, le matériel de l’époque ne permet pas ce genre de prouesse. Ils vont devoir utiliser moult astuces pour remplir cette mission…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voilà le cinquième volume de cette série parallèle des Tuniques Bleus consacré comme à chaque fois à un thème propre (précédemment : les indiens ou les chevaux...). Il s’agit cette fois de la photographie durant la guerre de sécession. Deux albums de la série originelle composent le recueil : le tome 11 Des bleus en noir et blanc et le 39 Puppet blues. Chacun, au cours de son intrigue, met en scène un photographe qui s'est illustré par ses clichés authentiques sur la guerre de sécession : Mathiew B. Brady et William Sutton. Tous deux ont participé à la mise en lumière définitive des batailles et des conditions de vie des soldats durant le conflit. Ils étaient les premiers reporters-photos de guerre, et ont sans doute inventé, pour la première fois dans l'Histoire, le principe des images de propagandes, utilisées par le gouvernement de l’Union afin de mieux faire passer ce conflit auprès de la population. Un documentaire complète le volume, expliquant ce rôle de la photographie et contenant quelques photos en noir et blanc qui ont servi Willy Lambil pour dessiner les albums. Cette collection parallèle amène un éclairage différent sur cette série culte, donnant peut-être l’occasion à de nouveaux lecteurs de la découvrir par un biais plus documentaire.