L'histoire :
Sur le front de la guerre de sécession, les charges de cavalerie se succédant les unes aux autres, le sergent Chesterfield est connu pour faire une grande consommation de chevaux ! Le caporal Blutch quant à lui, reste fidèle à une seule monture, sa fidèle jument Arabesque. A moins que ce ne soit le contraire… Intelligente, résistante, allergique aux coups de feu, feignant d’être morte à la moindre détonation, la jument est particulièrement bien adaptée au caractère tire au flan de son propriétaire. Lequel des deux exactement déteint sur l’autre ? Toujours est-il que ce comportement a le don d’exaspérer Chesterfield au dernier degré. Ce dernier se met alors en tête de reprendre la bête en main et de la dresser pour en faire un vrai cheval de charge. Plus agacé qu’inquiet, Blutch laisse courir… Il fait confiance aux réflexes d’autodéfense d’Arabesque. Et il a raison car, comme prévu, les exercices de rééducation tournent rapidement court...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Willy Lambil et Raoul Cauvin se permettent, le temps de 6 histoires courtes, de se focaliser sur l’un des protagoniste de leur célèbre série : la jument de Blutch, la bien nommée Arabesque. La définition de ce nom, un ornement « à la manière arabe », mais élégant, convient particulièrement bien à ce personnage équidé. L’animal est encore loin de la célébrité du Jolly Jumper de Lucky Luke, car il lui manque le don de parole (et donc l’aptitude de faire des blagues vaseuses). Cependant, au fil des aventures et à l’aide de son seul caractère, Arabesque a fini par se forger une véritable personnalité qui n’a rien à envier à celle de son maître. Tous deux se ressemblent tellement, qu’ils sont depuis longtemps indissociables. Evidement, comme souvent lors des découpages en sketchs, ce 48e épisode manque cruellement de rythme. La dernière - et plus longue - des historiettes, où l’on en apprend plus sur l’origine et la jeunesse de la jument, est sans doute la plus digne d’intérêt. Pour le reste, l’album renforce simplement le mythe, à travers un personnage secondaire. Il faut être fan pour y trouver son compte.