L'histoire :
Le colonel Appletown, toujours à la tête du célèbre Fort Bow perdu dans les rocheuses américaines, fait appel à des renforts de cavalerie en provenance du front de la guerre de sécession. Il enrage lorsqu’il constate que seuls ces deux crétins de Blutch et Chesterfield ont été réquisitionnés pour répondre à sa demande… Car son problème est de taille : Cochran, un cow-boy pour le moins vénal, a eu une idée machiavélique pour « nettoyer » un coin sauvage de ses peaux-rouges en vue d’y bâtir son ranch. En faisant croire à un gigantesque filon de pépites, il compte en effet attirer une ruée vers l’or sur cette zone appartenant aux indiens. Cet afflux massif et intrusif ne manquera alors pas de provoquer des offensives indiennes, qui seront violemment matées par les soldats américains. Un moyen efficace et pernicieux de faire de la place dans la région ! Les tuniques bleues décident donc d’éventer la supercherie et de terroriser les premiers colons. Mais avant, il s’agit d’expliquer leur démarche, à leurs risques et périls, au grand sachem Loup gris...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A peine 8 mois après le dernier épisode (le tome 48 est paru en janvier 2005), les Tuniques Bleues reviennent déjà à la charge ! C’est l’occasion pour eux d’un retour aux sources dans l’enceinte du Fort Bow, où Blutch et Chesterfield ont vécu leurs premières aventures. Bien entendu, les deux célèbres héros y retrouvent leurs anciens collègues, le colonel Appletown et sa fille Amélie dont Chesterfield est amoureux transi depuis 49 tomes. Tout cela part fort bien, s’appuyant sur une intrigue originale (le plan diabolique pour vider les indiens de la région), mais se termine malheureusement en resucée de deux autres aventures : Des bleues et des dentelles (où Blutch se marie) et Le blanc-Bec (où Amélie Appletown doit se marier). Bref, vous l’aurez compris, Raoul Cauvin utilise un prétexte tiré par les cheveux pour que Blutch se marie avec Amélie Appletown, au grand Dam de ce benêt de Chesterfield. Les fans s’en contenteront largement, les lecteurs occasionnels n’en garderont pas un souvenir impérissable.