L'histoire :
Connaissant son béguin pour Dan, le garçon à la barbichette, Jenny et Vicky l’amènent auprès de Karine pour la mettre mal à l’aise. Cependant comme cela ne semble pas fonctionner comme voulu, Vicky en rajoute en rapportant les paroles de son amie. Ainsi, elle explique à Dan que Karine trouve sa barbe « trop sexe », ou encore qu’elle le trouve beau pour un moche ! De plus en plus intimidée, Karine devient rouge comme une tomate. C’est à ce moment-là que Vicky la prend en photo avec son smartphone, avant de partir avec Jenny et de la laisser seule avec Dan. En effet, Jenny et Vicky retournent au magasin de cosmétiques en annonçant à la vendeuse qu’elles ont enfin trouvé la nuance de rouge qu’elles recherchent pour leur nouveau rouge à lèvres… Plus tard, pour passer le temps alors qu’elles s’ennuient, les deux pestes décident de jouer une nouvelle fois avec les garçons qui ont flashé sur elles. Ainsi, elles réussissent à en convaincre un de se déshabiller pour remplir la poubelle avec ses fringues ; un autre accepte que Jenny essuie ses chaussures sur son visage ; le suivant accepte de se raser la tête au cutter afin que Vicky puisse se maquiller en utilisant son crâne comme miroir… Mais lorsque Karine demande de l’aide pour enfiler sa veste à cause d’un torticolis, les mecs lui reprochent de les prendre pour des larbins…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Née en 2017, la série Les vacheries des nombrils propose un préquel à la série originale, ce qui permet de renouer avec les gags trashs et cruels des premiers albums. Ainsi, on retrouve une Karine servant de défouloir aux deux pestes Jenny et Vicky n’ayant pas encore de cas de conscience. On retrouve dès lors un enchaînement de gags de une à deux pages ayant fait la marque de fabrique de la série à ses débuts. D’un côté, des garçons stupides sont emprunts à perdre tout amour propre pour peu que les deux « bombasses » Jenny et Vicky prête attention à eux. D’un autre, Karine qui, bien que consciente que ses amies se servent d’elle, accepte tous sans rechigner. Enfin, pour contrebalancer tout ça, les deux stars du lycée font tout de même face à une collégienne qui les remet à leur place dès que l’occasion se présente. On croise également les visages connus de la série au fil des pages (John-John, Mélanie, Murphy…). Mais ce n’est pas tout. Loin d’être juste un album de gags, Dubuc et Delaf ajoutent un fil rouge relatant le passé et la rencontre des trois amies, ce qui offre un final des plus intéressants. Bref, ce nouvel album se montre un cran au-dessus du précédent et se révèle une parfaite lecture... en attendant le prochain album de la série-mère. D’autant que les dessins de Delaf et de son assistant Fabio Lai, mis en couleurs par BenBK, sont toujours aussi excellents et fendards.