L'histoire :
La vie de Karel est en danger : il ne lui reste plus beaucoup de temps avant de mourir. Et cette issue est inconcevable pour Elle, qui ne peut se résoudre à perdre l'amour de sa vie, même si leur relation humaine-mécha n'est pas acceptée. Pour le tirer d'affaire, elle est prête à tout, et elle a décidé de rejoindre Madrid. Mais le chemin est long, et le couple atypique fait une escale chez les parents de la jeune femme. Elle y retrouve ainsi sa fille, qui est intriguée par le nouvel ami de sa maman. En plus d'une obsolescence programmée qui arrive à grands pas, Karel et sa compagne sont menacés par des personnes qui les cherchent et qui ne leur veulent pas du bien. Wal Acto, un chasseur de primes robotisé, et un duo de policiers qui soupçonnent Elle d'assassinat. Bien que le fait de posséder un mécha soit complètement illégal en Aquitaine, la mère d'Elle accepte d'outrepasser les lois pour le bonheur et le bien-être de sa fille. Pendant ce temps-là, leurs amis Mehdi et Dave sont à leur recherche pour leur venir en aide. Mais l'amour d'Elle et Karel sera-t-il assez fort pour sauver le mécha ? Survivront-il à ces terribles menaces qui planent au-dessus d'eux ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le temps est venu pour le triptyque Love love love de tirer sa révérence dans un ultime tome qui vient clore la romantique histoire d'amour entre Elle, une humaine, et Karel, un mécha. On retrouve l'univers graphique d'Andres Garrido, qui fait le charme de cette série. Des illustrations aux nuances différentes, à la palette chromatique choisie en fonction des ambiances et des personnages. Un moment romantique teinté de rose, un moment sombre teinté de gris, un moment angoissant teinté de rouge. Le graphisme des personnages et des décors montre un côté moderne de la bande dessinée. Scénaristiquement, Kid Toussaint vient clôturer sa série : certains passages sont peut-être un peu rapides et expéditifs, mais l'album est rythmé et de nombreuses péripéties s'enchaînent les unes après les autres. Toutefois, la fin de l'album est inattendue, et tout se bouscule un peu vite, ne permettant pas de clore la série posément. Le romantisme est quelque peu occulté par la violence, les combats, dans ce troisième volet, même s'il reste la ligne conductrice, car c'est l'amour inébranlable entre Karel et Elle qui va les pousser à se surpasser. Love love love reste toutefois une série, plutôt destinée aux jeunes adultes, agréable et dynamique, aux graphismes très réussis, qui mise sur le romantisme, et qui questionne sur le rapport entre Hommes et IA.