L'histoire :
A 6-8 ans (environ), Mademoiselle Louise dispose du luxe le plus indécent qui puisse sans doute se trouver dans le monde. En fait, son papa est un homme d’affaire milliardaire qui travaille tellement qu’il gagne énormément, énormément d’argent. Le problème, c’est qu’il travaille tellement qu’il n’est jamais à la maison… Mademoiselle Louise passe donc l’essentiel de son temps en compagnie de sa grosse nounou noire, Millie. Cette dernière l’empêche en général de voir le petit voisin pauvre, Richard, pour la simple raison qu’il n’est pas du même monde… Elle ignore qu’elle fait chaque jour l’objet d’un kidnapping raté de la part de Dédé-la-veine, un malfrat complètement nul. Pour se consoler, Louise reçoit des cadeaux de folie, tous plus imposants les uns que les autres. Par exemple, son papa a carrément fait installer une montagne dans le parc de sa somptueuse propriété, avec des tonnes de neige artificielle et des remontées mécaniques, pour que Louise puisse prendre des cours de ski ! Néanmoins, l’argent ne fait pas le bonheur : tout ce que veut Louise, c’est passer plus de temps en compagnie de son papa, sans qu’il soit sans cesse accaparé par son téléphone, son secrétaire particulier Monsieur Scanaire ou les cours de la bourse à Tokyo…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Dupuis poursuivent judicieusement la réédition des albums de Mademoiselle Louise au sein de la collection Punaise. Dans ce second recueil d’historiettes, on retrouve logiquement tout le petit monde mis en pace dans le tome 1, à savoir : une jeune héroïne adorable et un peu triste, une gentille nounou possessive, un petit voisin aussi sympa que pauvre et un gangster nul de chez nul. En guise de nouveauté, on voit enfin le papa de Louise, qui passe le temps d’un (court) repas, un peu de temps avec sa fille adorée. De même, on apprend pourquoi il n’y a pas de maman dans le paysage… Plusieurs schémas narratifs récurrents s’alternent toujours. Il y a d’une part cette surenchère de cadeaux en provenance d’un papa transformé en distributeur. La double planche centrale, une case géante et très drôle, résume à elle seule la démesure ! Il y a également les plans toujours foireux de Dédé-la-veine, tellement désastreux qu’ils demeurent perpétuellement transparents à Louise et à son entourage ! Bref, l’humour dont font preuve les auteurs est une nouvelle fois d’une tendresse inégalable et ce second opus est un nouveau régal pour tous les publics !