L'histoire :
Mademoiselle Louise est une petite fille toute douce qui vit seule avec sa gentille gouvernante Millie dans une gigantesque et luxueuse propriété. En effet, elle n’a pas de maman et son papa est milliardaire… Or, comme ça prend beaucoup de temps d’être milliardaire, son papa n’est jamais là non plus. Pour se rattraper de son absence perpétuelle, il exauce tous ses désirs en matière de cadeaux, tous plus chers les uns que les autres. Par exemple, il lui offre un ours en peluche géant, il lui fait construire un abri antiatomique ou un manège dans le jardin… Pour ses 7 ans, inversement aux autres enfants, elle a 7 gâteaux et 1 bougie ! Toutes ces attentions sont bien gentilles, mais rien ne remplace un papa. Elle transgresse alors toutes les recommandations, en faisant les 400 coups avec Richard, un petit garçon pauvre qu’elle n’a (normalement) pas le droit de faire entrer dans la propriété. Ensemble, ils déjouent les plans minables de Dédé-lé-déveine. Ce malfaiteur looser n’a qu’une idée en tête : enlever Louise pour demander une rançon…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Initialement publiée en 1993 au sein du catalogue Casterman, Mademoiselle Louise trouve aujourd’hui une seconde vie et un prolongement de ses aventures sous la bannière de la collection Punaise de Dupuis. A découvrir dès l’âge de 6 ans, les historiettes qui composent ce premier recueil mettent très rapidement en place l’univers de cette adorable petite fille riche. Comme dans toute série jeunesse qui se respecte, les personnages définis par Sergio Salma, et animés par André Geerts, sont récurrents et attachants. Sur un trait malicieux tout aussi enchanteur que sur sa série phare Jojo, le dessinateur promène une ribambelle de bouilles toutes rondes, dans des cases riches en décors. Dans ce premier recueil, hormis Louise elle-même, on découvre surtout la grosse nourrice noire, maternelle et omniprésente, dans le rôle de la faire-valoir protectrice ; le petit copain Richard, aussi pauvre que Louise est riche ; et Dédé, le bandit de pacotille, qui n’arrive jamais à kidnapper Louise, tout comme Mr De Mesmaeker dans Gaston ne parvient jamais à signer ses contrats. L’humour est fin et léger et franchement appréciable à tout âge. Une mise en place prometteuse pour la suite…
