L'histoire :
En vacances d’été chez son père, Léo a découvert d’anciens récits sur les précédents mages. Il sait désormais que les « Magic 7 » du passé ne se sont pas rassemblés pour combattre une bête destructrice, mais au contraire pour la créer afin de se faire accepter des autres humains. Le jeune garçon a donc décidé de prendre ses distances avec les six autres enfants aux dons particuliers. Il évite même d’utiliser son don de spirite lui permettant de communiquer avec les morts sous forme spectrale. Il va même jusqu’à rejeter son meilleur ami Hamelin, capable de communiquer avec les animaux. Ce dernier ne comprend d'ailleurs pas du tout son comportement. Hamelin tente d’en parler à Fabrice, l’un des autres enfants « magiques ». Mais ce dernier le rejette également, du moins au sein de l’établissement scolaire, car il tient à sa réputation. L’ami des animaux se dit qu’il lui reste au moins son amie Farah... Mais cette dernière est absente, tout comme Milo. Le jeune Milo est en fait retenu prisonnier dans un endroit tenu secret par ses parents et surtout le père de Léo. Possédant un pouvoir de télépathe lui permettant de contrôler les adultes, Milo est considéré comme le plus dangereux des enfants. Il se retrouve donc en espace confiné, sans contact avec qui que ce soit. De son côté, Alice, qui a le pouvoir de voir l’avenir, met en place un plan visant à réunifier toute l’équipe…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Rien ne va plus pour les Magic 7 ! En effet, Léo a décidé de renoncer à sa mission de mage, car il craint que ses amis et lui reproduisent les mêmes erreurs que leurs prédécesseurs. Dans le même temps, un site internet dévoilant leurs identités, leurs dons et montrant des vidéos où ils les utilisent, est créé par un inconnu. Enfin, pour couronner le tout, deux d’entre eux, Milo et Farah, ont mystérieusement disparu ! Vous l’aurez compris, pour ce cinquième tome, le scénariste Kid Toussaint ne laisse pas une seule seconde de répit à ses héros et emballe le récit comme on pouvait l’espérer. Entre les intrigues résolues dans cet album et celles qui restent mystérieuses ou en suspens, cela promet de belles choses pour la suite et une éventuelle fin de cycle. On constate également du neuf côté graphisme. Giuseppe Quattrochi et Rosa la Barbera cèdent en effet leurs places de dessinateurs à Kenny Ruiz (Mystère Nemo) qui s’était déjà chargé des planches faisant le lien entre les 7 historiettes de l’album précédent. Avec un style graphique aux confluences du manga et de la BD franco-belge, le dessinateur offre un résultat un peu plus « adulte », avec des héros passant de l’enfance à l’adolescence, niveau apparence. Déstabilisant au début, cette nouvelle mise en images se révèle finalement plaisante. La série monte d’un cran, pour notre plus grand plaisir. Ça tombe bien, elle devrait être adaptée en série animé d’ici quelques temps... On a hâte de découvrir la suite !