L'histoire :
Mélie, du Monster Maker Club, doit encore sauver d'autres mondes. Elle a en effet le pouvoir de donner vie aux monstres dessinés, mais ils doivent être uniques, et elle ne peut les utiliser qu'une seule fois ! Alors, elle a besoin de beaucoup, beaucoup de dessins ! Avec ses amis, ils sont à la recherche de contributeurs, pour les aider à combattre, à sauver des mondes. Mais il devient de plus en plus difficile d'en trouver, certains se sont lassés. Ils ont tout de même réussi à réunir une certaine somme de monstres, ce qui devrait permettre à Mélie d'explorer un nouveau monde. Elle décide de s'imprégner des monstres d'un coup, et plonge dans le monde à sauver. Elle atterrit en T-shirt et en short dans une contrée gelée, où la neige est reine. Elle a très froid, elle aurait dû penser à prendre un pull. Alors, elle fait appel à un monstre pour la réchauffer, mais ce dernier s'envole. Elle en appelle plusieurs autres, qui lui permettent de tenir dans la tempête. Mais elle a gâché beaucoup de monstres... Elle n'avait pas le choix. Elle continue son exploration. C'est étrange ici, il y a des champignons partout, et Mélie n'en a jamais vu en hiver. Elle arrive dans une petite cabane. Une colonie de morceaux de bois y habitent et ils ont un problème. Dans ce monde, l'hiver dure éternellement, et ils ne peuvent pas faire éclore les petits bourgeons. Mélie va tenter d'y remédier et de trouver la source du problème.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Gorobei, Carbone et Thitaume poursuivent dans un second volume, les aventures trépidantes de Mélie et du Monster Maker Club ! La petite fille doit sauver d'autres mondes et il lui faut pour cela toujours plus de dessins de monstres. La voilà partie pour une contrée enneigée, où le printemps n'existe plus, et les arbres qui y vivent, voudraient revoir le cycle des saisons. Elle sera aidée des dessins de monstres auxquels elle donne vie pour avancer dans son enquête. Cet album est conçu sur le même modèle que le précédent. Les lecteurs seront rassurés de cette continuité. L'aventure est différente, et les auteurs nous en annoncent d'autres à venir. Le ton reste léger, sympathique et bon enfant, tout en sensibilisant sur une question en arrière-plan, ici sur la nécessité de préserver les ressources, de ne pas les gaspiller (que cela soit l'électricité, l'eau, etc.). Ce qui est particulièrement appréciable, c'est la démarche participative que les auteurs ont enclenchée, pour créer du lien avec leur jeune public, pour l'impliquer dans l'histoire de la bande dessinée. Dans le tome 1, ils ont demandé aux enfants de créer des monstres et de les envoyer à l'éditeur (pour devenir eux-mêmes les personnages de la BD), afin que les auteurs puissent intégrer ces créations comme de nouveaux protagonistes qui vont aider Mélie dans son aventure. A la fin de l'album, se trouve ainsi un « mur de dessins » avec les créations des lecteurs, invités à poursuivre cette démarche pour les tomes à venir.
