L'histoire :
- Bienvenue : Victor Tourterelle vient de mourir. Or le voilà bien vivant, sous forme de squelette, au beau milieu d’un désert de cailloux. Il s’interroge, se demande où il est . Est-il bien au paradis ? Visiblement, il est ailleurs. Et ce qui le mine le plus, à ce moment, c’est l’ennui…
- Le télescope de Charon : La milice est à la recherche de Descendres et elle opère une gigantesque battue. La patrouille du ministère arrive au Hatya-Patya, repère du facteur et d'autres individus portés sur la boisson. Le facteur est dans un état second, ce qui ne plait guère à la milice qui l’embarque illico-presto…
- Le pays des larmes : Pétronille et Descendres poursuivent leur exploration du système sur leur rafiot. L’effet du café agit fortement sur Descendres qui nage en plein délire. Il indique la route à suivre : pénétrer le centre de Pluton et descendre le fleuve Léthée…
- Le vaccin de la résurrection : Descendres et Pétronille arrivent dans le cinquième cercle du Purgatoire, la paresse. Mardi-Gras rencontre l’énigmatique Rahab Vahrus Architofel. Il cherche des réponses et lui pose tout un tas de questions sur le Purgatoire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Dupuis profitent du préquel Le facteur Cratophane pour ressortir les quatre tomes de Monsieur Mardi-Gras Descendres sous forme d’intégrale. Ainsi rassemblées dans un gros et luxueux volume, les quatre aventures du plus célèbre squelette de la BD se retrouvent découpées sous forme de chapitres. Dans cette aventure funeste, Eric Liberge met en scène des personnages squelettes qui évoluent au purgatoire situé aux confins du système solaire, près de Pluton. Tout ce petit monde va être troublé par la venue de Victor Tourterelle, alias Mardi-Gras Descendres, cartographe de son état, donc chargé de cartographier cet étrange univers. S’ensuit une révolution interne, une remise en cause générale et la recherche d’une voie vers la rédemption. Liberge utilise un trait de dessin efficace à l’encre de chine et au lavis, ponctué de touches de couleurs limitées. Ses squelette quasi réalistes évoluent dans un décors lunaire et une architecture étrange, à mi-chemin entre les cathédrales et les buildings modernes, donnant à l’ensemble une originalité unique et ésotérique prégnante. Sa narration riche et pleine d’humour complète son interprétation graphique d’un purgatoire dont Dieu lui-même ne connait peut être pas l’existence. Son récit ne laisse pas indifférent, il fait réfléchir et aborde ainsi de nombreux thèmes concernant la vie sur Terre au travers son au-delà.
