L'histoire :
Julie arrive avec son sac à dos dans la cabane de montagne dont elle va s’occuper pendant quelques jours. Elle est heureuse, car elle assouvit enfin son rêve d’enfant. Pourtant, pour Nelson (diablotin de son état) et Floyd (chien de son état) qui la suivent à la trace, le rêve semble tourner au cauchemar. En effet, ils ont de la neige jusqu’au cou et la goutte au nez. Julie, elle, découvre la vie rudimentaire dans sa nouvelle maison, sans frigo ni wifi, mais surtout sans télé. Julie se réconforte en apercevant un vieux poêle à bois. Nelson lui demande si elle sait comment faire pour l’allumer. Pas de problème : avec son téléphone, il suffit qu’elle trouve un tuto sur Internet. Hélas encore eut-il fallu qu’il y eut du réseau. Heureusement, dans les moments difficile en montagne, on peut toujours compter sur un Saint-Bernard. Barry, le chien sauveteur, arrive à la rescousse pour les aider. Il est très célèbre et les touristes viennent le voir pour le prendre en photo. Il semble juste que Barry n’a sauvé la vie de personne. En fait, Nelson remarque tout de suite le centre d’intérêt numéro un du Saint-Bernard Barry : la nourriture…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le diablotin orange imaginé par le suisse Christophe Bertschy poursuit son petit bonhomme de (neige de) chemin en bande dessinée. Au passage, il continue de pourrir la vie de Julie et de son chien Floyd, en se déclinant sous forme de strips courts de trois à quatre cases, sur un humour aussi intense que la couleur de Nelson. Cette fois, Bertschy emmène Nelson et sa bande à la montagne, histoire de prendre un peu l’air et de se changer les idées. Il profite de la situation pour introduire un nouveau personnage dans ses petites histoires, Barry le saint-bernard, un chien aussi brave que Floyd, mais aussi malin que Nelson. Les trois réunis forment une équipe de choc qui va causer bien des soucis à Julie. Bertschy enchaîne les strips courts aussi efficaces qu’amusants. L’originalité demeure, l’humour aussi. La série Nelson perdure, ne semblant ni se soucier, ni souffrir du temps qui passe. Bien en place, le concept reste frais et amusant, Bertschy semble jouir d’une inspiration sans limite, qui peut encore nous pourvoir en diableries catastrophiques et oranges pour un long moment.