L'histoire :
En cette nouvelle année, Nelson s’engage à devenir adorable envers tout le monde. Or il y a un hic : son contrat stipule qu’il doit commettre au moins une crasse par jour. Nelson met alors un coup de pied aux fesses de Floyd en s’excusant au passage que c’est purement professionnel.
Glouton patenté, Nelson remarque Julie en train de s’enfiler une tartine de pain recouverte de pâte à tartiner. Il s’approche d’elle puis commence la lecture des ingrédients du pot de pâte à tartiner. Huile de palme, acides gras et sucre composent cette délicieuse pâte favorisant au passage les risques cardiovasculaires. Il n’en faut pas plus pour Julie de culpabiliser et laisser le pot à Nelson.
Fier de lui, Nelson contemple son magnifique soufflet tout juste sorti du four. Hélas, au bout de quelques secondes, celui-ci se dégonfle comme une baudruche. Nelson récupère des lunettes 3D et admire à nouveau son soufflet et ses formes.
Nelson mange un biscuit devant la télé quand, soudain, il fait tomber un petit bout dans la fente du fauteuil. Il soulève le coussin et découvre alors, pour son plus grand bonheur, tout un ensemble de morceaux de biscuit.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le suisse Bertschy poursuit avec opiniâtreté sa série de mini gags en trois cases mettant en scène Nelson, un diabolique petit personnage orange qui a toujours autant d’imagination, d’humour et sait se renouveler. En cette saison printanière qui s’annonce, le vert est à l’honneur ainsi que le... orange, au travers de son diablotin de Nelson qui ne rate pas l’occasion de passer le tracteur-tondeuse et de terminer dans la piscine. Bertschy maîtrise à la perfection ce principe de strip en une, deux ou trois cases, et s’en amuse depuis plus de quinze ans. Ce 25ème album ne dénote pas avec les précédents, répondant au même principe, celui de mettre en scène moult personnages que le suisse a développés au fil du temps. On retrouve ainsi avec sa pâte graphique simple mais efficace : Nelson, bien sûr, Julie la jeune et jolie célibataire dont il pourrit la vie, le labrador Floyd, Hubert le collègue de Julie, Stupidon et bien d’autres. L'auteur continue de nourrir des milliers de lecteurs au sein du journal suisse Le Matin, mais aussi de Spirou magazine dans lequel il est devenu indispensable. On ne se débarrasse pas aussi aisément d’un diablotin aussi envahissant.