L'histoire :
Nelson et Floyd assis dans le fauteuil du salon regardent la télévision. Soudain, ils entendent un cri strident. Julie hurle dans la cuisine. Généralement, quand Julie crie comme ça, c’est pour enguirlander la seconde qui suit Nelson ou Floyd. Pourtant, la voilà qui rapplique toute gentillette avec un balai dans la main. Elle demande de l’aide car une araignée se trouve dans le placard de la cuisine. Elle a besoin de quelqu’un pour l’en débarrasser. Nelson propose à Floyd de montrer sa bonne volonté à exécuter cette tâche. Floyd se revendique avant tout l’ami de l’homme sans être l’ennemi des insectes. Nelson se moque de lui face à cette excuse de... trouille. Floyd prend le balai et s’exécute. Nelson entend un cri strident venant de la cuisine. Le retour de Floyd montre son incapacité à gérer le problème de cette petite et légèrement inappropriée araignée. Julie revient à la charge en disant qu’aucun n’a le courage de faire fuir cette araignée du placard. Floyd suggère alors qu’elle n’a fait de mal à personne et qu’elle peut y rester. Finalement Julie acquiesce en disant que pour le moment l’araignée leur laisse encore le salon…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le suisse Bertschy poursuit avec opiniâtreté sa série de mini gags en trois cases mettant en scène Nelson, un diablotin orange, dont l’unique but dans la vie est de pourrir celle de Julie et de son chien Floyd. Dans ce 27ème tome, les calamités en tout genre continuent de suivre le sillage du diablotin Nelson. Bertschy garde son rythme habituel tel un métronome, il réalise ses gags en trois cases mettant en scène ses personnages qui participent à l’univers de Nelson, Julie et Floyd. Ainsi, Stupidon, Hubert et son chef participent aux gags comme des nouveaux venus, tels que Priscilla, la fille du chef ou l’exorciste. Les gags et les chutes de Bertschy gardent toujours une saveur de renouveau sans tomber dans la rengaine. L'auteur continue d'ailleurs de nourrir des milliers de lecteurs au sein du journal suisse Le Matin, mais aussi au sein de Spirou magazine dans lequel il reste un indispensable. Bertschy garde une inspiration sans limite pour continuer à donner vie à ce diablotin de Nelson qui, lui, ne connait pas de limite pour pourrir la vie de Julie.