L'histoire :
Quand il n’embête pas Floyd le chien, les poissons rouge dans leur bocal ou sa maîtresse Julie, Nelson trouve toujours un moyen pour se faire remarquer. Cette fois, il goûte aux joies de l’hiver et se comporte en donneur de leçons habituel, en montrant comment la langue peut se coller sur la glace au bout de dix secondes. Evidemment, au bout de cinq secondes le voilà prêt à enlever sa langue de la glace qui, malheureusement ou heureusement, reste collée au sol. Pas de chance, l’hiver est plus rigoureux que d’habitude. De plus, la guigne se poursuit quand Julie apparaît sur ses patins à glace, virevoltant jusqu’à passer sur sa langue collée qu’elle coupe en deux. En effet, suite à cet évènement tragique pour Nelson, il ne va pas pouvoir parler pendant quelques lunes, ce qui va faire le bonheur de Julie et Floyd. D’ailleurs, ils en profitent pour se moquer de lui et peuvent lui faire dire tout ce qu’ils veulent. Hélas, un bout de langue se recolle assez vite, et le voilà reparti dans ses délires et frasques…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Christophe Bertschy poursuit et signe une fois encore un nouvel album des aventures du diablotin le plus malfaisant de la bande dessinée, Nelson. A l’aide d’une recette efficace et largement éprouvée, il raconte en strips courts de trois cases les tribulations d'un diablotin, et de ses colocataires Julie, Floyd... et les autres. La clef de voûte de l’ensemble repose sur l’humour. Une rigolade est sollicitée à chaque strip, dont les chutes toujours bien menées et pensées font souvent mouche. Comme base de la narration, toujours la même, c’est que ce diablotin de Nelson doit pourrir la vie de l’adorable Julie. On note une qualité rare chez Bertschy : son inspiration humoristique ne se tarit pas, malgré les albums qui passent. L'exercice est pour le moins difficile, que de maintenir une telle qualité graphique et scénaristique au fil des années. L'auteur nourrit de ses gags des milliers de lecteurs depuis longtemps au travers du journal suisse Le Matin, mais aussi de Spirou magazine, dans lesquels il est devenu indispensable. On ne se débarrasse pas si facilement d’un diablotin aussi envahissant...