L'histoire :
Assis devant le poste de télé, Nelson tombe sur une émission qui prône l’interdiction de la publicité pour la nourriture malsaine afin de ne pas influencer les jeunes téléspectateurs. Une chose est sûre, c’est que Nelson ne se sent absolument pas influençable. Peu après, en pleine sieste, le voilà qui rêve d’un donut qui lui parle. Il s’agit de Albert, le petit donut gras et sucré qui va se faire dévorer par le premier gourmand qui passe. Nelson est en plein rêve érotique. Le petit donut continue sa présentation alléchante, lui qui n’est que sucre bourré de délicieuses graisses saturées. Soudain, la patrouille des légumes arrive, prônant la nourriture saine. Ils s’en prennent à Albert le donut et le font dégager à coup de pieds. Nelson comprend que ses légumes sont venus lui pourrir son joli rêve. Il se réveille désabusé et espère que ce rêve ne soit pas prémonitoire quand à son petit-déjeuner qui arrive. Hélas, une fois dans la cuisine, c’est un kiwi coupé qui l’attend…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce 26ème tome des aventures de Nelson, petit diablotin orange qui passe ses journées à pourrir la vie de Julie, l’auteur suisse Bertschy montre qu’il ne perd pas le fil de sa série humoristique. Bien au contraire, il garde la fraîcheur nécessaire pour se renouveler. On rappelle le concept : Bertschy utilise des strips courts de trois cases pour ses gags. Ce format a été défini pour la presse et il en use de parfaite manière. Toujours les mêmes personnages sont mis en scène, à savoir Julie, son chien Floyd et Nelson le diablotin vivant à leur crochet. D’autres personnages secondaires apparaissent, comme le collègue de Julie, Stupidon le cousin de Cupidon, la mère de Julie ou son patron. Bertschy renouvelle les gags, trouve l’inspiration et les jeux de mots pour amuser. Son dessin lui non plus ne change pas d’un iota. Il garde son style graphique des débuts, simple, fluide et épuré au maximum. Nelson n’a pas fini de faire ses sales coups et de pourrir la vie de Julie, son imagination semble sans limite.