L'histoire :
Nero n’a pas pu arriver à temps pour empêcher son oncle d’effectuer le rituel ancestral visant à réveiller Ibis, le djinn du feu. Pire, son oncle n’a pas pu contrôler le rite et les djinns se déchaînent désormais sur les Hommes… En compagnie d’un franc qui voulait également se servir du rituel pour son propre compte, Nero se rend dans la ville de Tyr pour y rencontrer un homme qui pourrait lui apprendre comment arrêter les djinns. Mais arrivés là-bas, ils découvrent que la ville a déjà subi les assauts des créatures maléfiques et qu’elle est en ruine ! Heureusement, l’homme que le duo recherche est toujours là et procède à un inventaire de ses biens en compagnie de son fils. Nero et le franc lui demandent le livre sur la légende du Roi Salomon où il est expliqué comment contrôler et capturer les djinns. Mais ils n’ont pas le temps de le mettre en pratique, qu’un djinn d’eau les repère et se met à les attaquer… Au même moment, perdu en plein désert, Nizarite cherche péniblement à boire dans les gourdes des défunts, lorsque ces derniers reviennent à la vie et s’en prennent à elle ! Elle ne doit sa survie qu’à l’intervention d’un groupe de francs emmenés par un certain Renaud qui semble en savoir pas mal sur ces mystérieux démons qui s’en sont pris à eux…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ce second tome également découpé en deux chapitres, Emiliano et Matteo Mammucari, ainsi que Giovani Masi (pour la seconde partie) nous proposent un récit basculant dans le surnaturel. En effet, l’oncle du héros a réveillé de terrifiants djinns... et ces derniers s’en prennent aux humains sous différentes formes. Au milieu d’une guerre entre musulmans et francs, les créatures magiques provoquent un véritable chaos qui va contraindre les deux peuples à s’allier. Plus simple et donc moins percutante que la première partie, cette seconde partie nous fait suivre les agissements de Nero, son allié franc, de Nizarite ou encore du nouveau venu Renaud pour trouver un moyen de stopper le fléau. Moins complexe, ce deuxième chapitre reste tout de même agréable à suivre et donne envie de découvrir la suite et la révélation des derniers mystères. Aux dessins, on retrouve Matteo Cremona pour le chapitre trois et Emiliano Mammucari himself pour le quatrième. Les deux dessinateurs livrent une partition assez identique avec un découpage cinématographique immersif et plein de rythme. Luca Saponti se charge de la mise en couleurs en binôme avec Simona Fabrizio pour l’acte 3 et Adele Matera pour l’acte 4. Enfin, on retrouve également Andrea Serio pour les illustrations des pages 99 à 102 et 145. Une série chorale très intéressante à suivre.