L'histoire :
Suite au rituel avorté de l’oncle de Nero, le djinn du feu n’a pas pu être réveillé ! Néanmoins, un nombre incalculable de djinns de moindre importance sont sortis du portail et s’en donnent à cœur joie en s'en prenant aux humains sans distinctions de genre ou de religion. Alors que musulmans et francs ont décidé de mettre leurs griefs de côté afin de faire cause commune face aux créatures surnaturelles, ils ne sont malheureusement pas en nombre suffisant pour mettre fin à la menace. Nero, Nizarite, Renaud et les autres se rendent alors à Damas, la ville aux mille jardins, pour demander l’aide du seigneur et de son armée. De manière très surprenante et malgré la proximité de la ville avec le « puits des djinns », elle se retrouve totalement épargnée par les créatures. Accueillie par Yusuf, le neveu du seigneur de Damas, la délégation apprend que ce dernier a accepté de les recevoir. Mais pas plus de quatre hommes et sans aucune arme à la ceinture. Malgré la réticence de certains, le groupe accepte la proposition mais rentre néanmoins à cinq. En effet, Nizarite s’impose en rappelant qu’elle n’est pas un homme… Une fois à l’intérieur, la mission est simple : convaincre le seigneur Shirkuh de s’allier à eux afin de créer un passage qui permettra à Nero et à son ami franc de rejoindre le puits afin de le sceller et mettre fin au chaos…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour la conclusion de cette série mélangeant Histoire, religion et mythologie arabe, le duo composé d’Emiliano et Matteo Mammucari propose de nouveau un album en deux parties. La première partie place nos héros en pleine négociation pour avoir le soutien de l’armée de Damas. La seconde les emmène au cœur de la bataille finale face aux djinns. Riche de nombreuses révélations et de tout autant de rebondissements, ce troisième et dernier tome tient toutes ses promesses. Les relations tendues entre les différents protagonistes découverts durant les deux premiers albums offrent un récit riche et intense. Pour garder le principe de récit collégial, les auteurs font appel à de nouveaux dessinateurs en la personne de Davide Gianfelice (pour l’acte 5) et Matteo Cremona (pour l’acte 6). Cremona s’était déjà chargé de la première partie de l’album précédent, mais il s’agit d’une Première pour Gianfelice. Les dessinateurs se glissent parfaitement dans l’ambiance de l’univers en livrant une partition cohérente. les couleurs sont assurées par Mattia Iacono (acte 5) et Simona Fabrizio (acte 6). Enfin on retrouve encore une kyrielle d’autres artistes au lettrage, au design, à la supervision éditoriale… Cette collaboration morcelée façon studio ne nuit aucunement à la fourniture d'un final à la hauteur de la série.
