L'histoire :
Isabella s’est fait passer pour son frère Billy pour rentrer dans la plus grande fraternité de l’Université de la ville de New Hope, Epsilon. Cette fraternité sulfureuse liée à tous les potentats de la ville ne recule devant rien pour garder le pouvoir. Alors qu’Isa rentre chez elle après une soirée de la fraternité arrosée, Sullyvan la surprend en train de se brosser les dents. Il est coutumier du fait. Vendu par les Yakuzas à la fraternité, il cache de lourds secrets. Il suit Isa/ Billy et lui assure que c’est pour protéger son identité. Le lendemain, l’Oncle – la tête pensante de la fraternité mais aussi d’une société secrète aux buts inquiétants – leur demande de s’en prendre aux membres d’une nouvelle fraternité sur le campus, Pi. Le problème, c’est que Magg, l’amie d’Isa, sort avec un membre de Pi, Sam. Isa la prévient de prendre ses distances mais Magg semble avoir carrément intégré la fraternité… Le soir, Sully a préparé des feux d’artifices pour faire peur aux membres de Pi. Mais la soirée ne va pas du tout se dérouler comme prévue.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier opus de New Hope était assez réussi. L’héroïne, généreuse et un peu inconsciente, se débat dans un monde d’hommes violents et puissants pour assurer l’avenir de son frère malade. Elle a pour cela des amis bizarres, Sully l’ancien yakuza au passé trouble, Magg la serveuse de bar pas si écervelée, et Sam, l’outsider qui va se révéler au fil de l’album un jeune homme plein de surprises. Les méchants sont terribles. L’oncle n’a aucune espèce de qualité, il est véreux, vicieux, violent, mauvais jusqu’à la trogne. Sa société secrète gangrène la ville. Le scénario est efficace, bien mené, même si assez convenu dans l’ensemble. Le lecteur se laisse embarquer assez facilement par Cee Cee Mai et c’est l’essentiel. Les dessins de Jalo sont toujours très beaux, précis et pleins de mouvements. Il est aussi à l’aise avec les paysages qu’avec les personnages (ou les voitures, racées en diable). La narration lui laisse une belle part de visuel qu’il utilise de belle manière, avec des cases de toutes dimensions et des personnages qui sortent des cadres avec beaucoup d’explosivité. C’est un bon divertissement à l’arrivée, qui se lit vite et avec plaisir.