L'histoire :
Des ados jouent au foot sur le terrain vague d’un quartier de banlieue lyonnais. Le shoot de Lucas renverse alors les cageots de pommes de l’épicier de proximité. Lucas reprend son ballon, pique une pomme et se sauve sans rien ramasser. Il ignore alors que le fils de l’épicier est un cadre de l’Olympique Lyonnais, le club de la ville. Ce dernier rattrape Lucas au sprint et tente de lui chiper la balle… Mais Lucas est tellement doué, qu’il dribble le joueur pro. Plutôt que de l’engueuler, ce dernier lui propose alors de le recommander pour une inscription au centre de formation de l’OL. Le jeune Lucas rentre chez lui ravi, où il trouve son grand frère Greg une nouvelle fois installé face à son ordinateur. Car Greg est passionné par un jeu vidéo de foot en ligne. Et il est tellement doué, qu’il fait partie du top 5 mondial de Fifa 21®, pressenti pour participer à l’Eclub World Cup. Pendant ce temps, une journaliste parisienne spécialisée culture négocie avec son confrère spécialisé sport, pour décrocher le reportage sur l’OL Academy et le nouveau musée du club. Elle veut en effet retrouver là-bas son amoureux Quentin ! Elle y parvient, en donnant en contrepartie des places pour un concert de Paul McCartney. C’est ainsi qu’un soir d’été, Camille, Quentin, Lucas et le joueur pro de l’OL se retrouvent fortuitement sur le parvis de la basilique Notre Dame de Fourvière…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans le second tome de cette série consacrée au mythique club de foot lyonnais, nous retrouvons notre héroïne journaliste qui avait résolu la première enquête autour du robot de l’OL. Camille fait une nouvelle entorse à son domaine de prédilection – la culture – pour les beaux yeux de son amoureux qui bosse pour l’OL. Son reportage porte cette fois sur le musée de l’OL et son académie de foot… Afin que l’intrigue ne tourne pas trop à la plaquette de pub pour le centre de formation, elle se confronte à la rivalité qui oppose deux frères champions, l’un de foot et l’autre de foot aussi, mais sur jeux vidéo. L’e-sport est à la mode et se professionnalise de plus en plus. Cela permet à la série de rester axé sur les nouvelles technos (après le robot, les jeux vidéos pros…). Le dessin impersonnel de Vincent Dutreuil est néanmoins appliqué. Ses séquences de foot sont dynamiques, mais on peine alors à comprendre le sens du jeu. Le scénario de François Maingoval est quant à lui vraiment cousu de fil blanc et de facilités (ex : étant donné le turn-over des mercatos, on évite de donner le nom au joueur pro, qui ne ressemble à aucun de connu, mais au « joueur type de couleur » en particulier). Evidemment, le centre de formation de l’OL est performant (contrat marketing rempli), les deux frères rivaux vont trouver une entente (très artificielle) pour émuler de manière profitable leur rivalité… et notre jeune couple roucoule comme dans une bluette hollywoodienne. C’est quand même beau, le foot.
