L'histoire :
Une nouvelle fois poursuivi par le sergent « Mille gâchettes », le petit Oscar ne veut décidément pas retourner dans son orphelinat. Croyant l’avoir mis hors course, le gamin fanfaronne une fois de trop et le sergent lui passe cette fois les menottes pour de bon ! Le policier l’escorte jusqu’au poste et le confie à ses collègues, tandis qu’il s’en va quérir la directrice de la maison bleue, Mademoiselle Elise. Oscar se met alors à raconter un des bobards dont il est le spécialiste, à un public de policiers pas très malins…
En compagnie de son copain SDF Khartoum, Oscar se rend à l’aéroport : dans les poubelles, on y trouve toujours des super trucs à becqueter ! Alors qu’il contemple rêveur les avions qui décollent, Oscar vient en aide à un clandestin de l’autre côté du grillage. Il lui lance son écharpe pour l’aider à passer du bon côté lorsqu’un douanier intervient. Il veut renvoyer l’enfant d’où il est venu, par le premier avion en partance pour Rio. Oscar se fait alors passer pour son frère jumeau, quitte à inventer une histoire saugrenue sur leur maman bicolore (noire à gauche et blanche à droite)…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le roi des bobards, l’empereur des mythomanes, c’est bien sur le petit Oscar, qui fuit toujours l’orphelinat pour trainer dans les rues avec ses copains SDF. Comme à l’accoutumé, Denis Lapière et Christian Durieux nous font le plein de mensonges hyper inventifs, imaginés par leur petit héros. Contrairement aux autres albums, les aventures de ce tome 4 sont découpées en 6 historiettes de tailles équivalentes, mais indépendantes. A chaque fois, Oscar utilise sont énorme potentiel d’imagination pour se tirer de situations délicates. Au deux premières d’entre elles, narrées dans le résumé ci-dessus, s’ajoutent celles du prince abandonné (je suis le fils d’un roi, mais je ne sais pas lequel), l’arrestation d’un trio de braqueurs (je suis le bon génie des cambrioleurs et j’exaucerai un vœu, mais un seul), les origines de son nouveau copain brésilien (génétiquement modifié pour devenir champion de foot), et celle du vrai-faux anniversaire d’Oscar (fils de danseuse étoile unijambiste). Christian Durieux met l’ensemble en dessin en suivant sa ligne enfantine traditionnelle et l’album ne faillit pas à l’ensemble de cette série fraîche, inventive et très attachante…
