L'histoire :
Allez savoir pourquoi, un beau jour, le petit Léopold a acquis le super pouvoir d’invisibilité. Depuis lors, il fait rien qu’à embêter sa sœur Céline, la seule qui soit au courant de ce talent. Notamment, pour les batailles de boules de neige, Léopold trouve super pratique de pouvoir lui en mettre plein la tête à bout portant. Céline s’énerve donc souvent et lui explique qu’il ferait mieux de mettre son talent au service de l’humanité. Il pourrait facilement arrêter des bandits, mettre fin à des guerres, infiltrer les bases secrètes des grands criminels… Elle sait aussi se venger (gentiment) et emploie pour cela la ruse. Cela dit, les deux enfants s’entendent tout de même bien. Ils en viennent d’ailleurs à passer un pacte : si Léopold ne fait plus de blagues invisibles sur Céline, elle lui promet de ne plus lui prendre ses parts de gâteaux. Ce qui n’empêche pas Léopold de balancer de la neige sur Céline en restant visible… Plus tard, Céline attrape un gros rhume et doit garder le lit. Son petit frère vient alors tendrement lui animer des histoires avec ses jouets au bout de son lit, en se rendant invisible…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tout le monde a un jour fantasmé de pouvoir se rendre invisible, pour piller une banque, se venger d’un affront ou regarder sous la jupe des filles. Cette super compétence, Léopold l’a réellement acquise un beau jour, mais lui l’utilise pour faire un max de bêtises. Comme faire bouffer de la neige à sa frangine, hurler caca à côté d’elle ou rendre folle la baby-sitter… Tel est le principe de base de cette série scénarisée par Michel-Yves Schmidt, qui s’adresse au 6-8 ans. Le dessin de Vincent Caut reste lui aussi parfaitement adapté à cette cible, montrant un trait simple, des personnages caricaturaux, pour composer au final une bande hyper lisible. Après un premier tome d’introduction et de présentation des personnages, ce second tome compile de nouveau 11 courtes historiettes domestiques (de 1 à 3 planches, sur 32 planches au total), se déroulant majoritairement par saison hivernale. Autre thématique transversale : il est aussi question d’un pacte entre le frère et la sœur, plus ou moins respecté. Une planche de jeu, un labyrinthe circulaire, termine ce petit album bourré de tendresse et d’espièglerie… mais terriblement court !