L'histoire :
Plunk est un petit extraterrestre rose flashy avec un nez en forme de trompette, coiffé d’un entonnoir et habillé d’une culotte vert pur. Un peu comme un schtroumpf… en pas du tout pareil, donc. Un schtroumpf sacrément génétiquement modifié. Il lui arrive tout un tas de trucs complètement absurdes, à Plunk. Comme par exemple se retrouver de manière récurrente abandonné sur une île déserte (un bout de plage ronde de 5 m² avec un cocotier au milieu) et de voir s’échouer à chaque fois une caisse providentielle sur le rivage. A l’intérieur, une succession d’objets improbables et supers utiles : un kit de golf, une baguette de sourcier, un moteur de zodiac, une tronçonneuse et un hamac, que Plunk s’évertue à employer, de toute(s) manière(s). Plunk est aussi l’objet d’un buzz marketing impressionnant, se retrouvant modélisé sous forme de statuettes innombrables… Parfois, il se retrouve nez à nez avec son créateur et se met à lui faire valoir ses revendications métaphysiques…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
22, rev’là Plunk ! Cette créature surréaliste inventée par deux belges un peu fous, se situe quelque part entre les Monty Python et Pifou (glop glop !). Ne cherchez aucun sens à ses activités, aucune explication à son existence : plunk est plunk et fait le plunk, c’est ainsi. En quoi consiste faire le plunk ? Le résumé ci-dessus vous donne une vague idée… Il s’agit, à partir de situations conventionnelles (au regard de notre imagerie contemporaine), de s’en affranchir d’une manière aussi absurde qu’improbable. C’est dessiné de manière relativement sobre (minimaliste), mais l’esthétisme n’est pas franchement le but recherché. L’objectif est de surprendre et/ou de faire (sou)rire. Comique de répétition (l’île déserte), comique absurde (le cactus sans épines), comique pas comique (la vache qui joue aux dames), comique comique (l’accrochage du tableau)… Cette recette décalée et super large peut couvrir un nombre de recueil infini. Si elle laissera perplexe la plupart des humains constitués d’un sens zygomatique au premier degré, elle fera mouche chez les adeptes d’humour absurde (et les plunk).