L'histoire :
Alors qu'Hugo est en train de mater son dessin animé préféré Slip et Slop, son père débarque avec sa nouvelle invention : un robot 2.0 appelé Boobeul. D'abord effrayé par cette création (cf. l'épisode précédent avec Roger), Hugo et sa copine Florence découvrent une intelligence artificielle capable de répondre à toutes leurs questions, même les plus saugrenues. D'ailleurs, quand il lui demande comment on fait pour gagner de l'argent, Boobeul trouve la solution pour Hugo : l'emmener à Pôle Emploi. Après avoir essayé de créer des sites, faire des vidéos, investir en bourse... Hugo veut devenir joueur professionnel de kalof. Mais la conseillère n'a qu'un boulot dans un fast-food à lui proposer, ce qui n'emballe le jeune garçon. Il se décide alors à commercialiser lui-même son jeu vidéo et... ça marche. Il en vend des milliers. Avec cet argent, Florence prend des billets pour la Floride. Et bien entendu, Boobeul va faire partie de cette nouvelle aventure. Le problème, c'est qu'Hugo a une phobie de l'avion. C'est pas gagné...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cyprien est un Youtubeur suivi avec attention et passionnément par des milliers de fans. Sur la toile, il multiplie les prises de parole et demeure l'une des stars des jeunes internautes. Avec Roger et ses humains, il avait réussi à conquérir son public en réalisant – c'est une première ! – une bande dessinée. Un second tome coulait de source... Boobeul est ici au centre des débats. Inspirée par le Google home (que Burger Quiz diffusé sur TMC s'est amusé à parodier dans des pubs drôlissimes !), cette intelligence artificielle a le don d'énerver passablement le jeune Hugo, au point que sa relation avec Florence bat de l'aile ! Ceux qui ont kiffé l'album précédent seront aux anges. Et bien sûr, comme lors du premier tome, tout part à vau-l'eau. Les échanges absurdes entre les deux robots, Boobeul qui fait une crise existentielle quand Roger part en maintenance, offrent des situations cocasses à l'humour régressif très chaud de la geek et à la narration décousue. Au dessin, Paka exécute des strips où les références pop culture s'enchaînent, via un graphisme très manga, notamment dans le combat final. A part ça, rien de bien folichon car cette BD ne ravira que les aficionados de la première heure du youtubeur.
