L'histoire :
S'il y a bien une rencontre qui a changé la vie d'Hugo et Florence, c'est bien celle de Roger. Ce petit robot à l'apparence presque inoffensive, à l'exception de son crochet du droit et de son incapacité à mentir. Ce petit robot a été créé de toutes pièces par le père d'Hugo, inventeur pour l'armée. Rapidement, Roger suscite les convoitises et se trouve recherché par beaucoup de personnes... dont un groupement de terroristes armés jusqu'aux dents. Hugo et Florence font des pieds et des mains pour sauver leur ami robot. Cette menace écartée fait place à une autre : les boobeuls, petit robot de grande consommation qui fleurissent un peu partout dans les rues. Piratés, ils finissent par former une armée super-puissante. Quand les boobeuls encerclent Roger, il n'a pas d'autre choix que de se sacrifier pour sauver ses humains... Mais le père d'Hugo parvient à rebooter le robot en le réparant avec un nouveau disque dur. Maintenant, Roger est prêt à vivre de nouvelles aventures. Florence et Hugo se lancent, en chaud de la geek qu'ils sont, dans la création d'un jeu vidéo. Cerise sur le gâteau, Mizuki, une investisseuse japonaise désire investir dans leur projet. Et si c'était un piège ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Scénarisée par Cyprien, le célèbre youtubeur aux 14 millions d'abonnés, l'aventure Roger et ses humains se poursuit. Pour apprécier ce troisième tome, il faut de toute évidence apprécier l'univers et l'humour de l'animateur niçois de naissance. Tout cela est très geek, avec des situations de séduction assez régressive, dignes des mangas pour young adultes. On aime ou on n'aime pas, c'est à chacun de voir. Ce troisième opus est d'ailleurs un peu moins basique que celui des deux premiers tomes, pour celui qui signe désormais sous son patronyme complet, Cyprien Iov. Il faut dire que l'idée de voir Hugo et Florence partir au Japon est plutôt bonne. Elle permet de faire découvrir aux lecteurs des us et coutumes singuliers au pays du soleil levant (le conducteur de métro qui s'excuse pour le retard, les japonais qui se lâchent une fois la journée de travail terminée). L'ensemble tient la route, mais ravira surtout les fans de Cyprien. Le dessin de Paka est plus consistant avec plus de décors et de scènes d'action plutôt bien exécutées, dans un format strip dynamique et propice à l'humour développé. Les jeunes geeks seront comblés.