L'histoire :
À Champignac-en-Cambrousse chez son ami Pacôme, Spirou annonce qu’il n’endossera plus le costume héroïque de SuperGroom tant qu’il n’aura pas trouvé le moyen de jouer les justiciers en consommant moins, voire pas du tout, d’énergie polluante. Mais alors qu’il quitte la campagne avec Spip à bord de son vélotraction, le groom est kidnappé et enfermé dans un camion ! Lorsqu’il reprend connaissance, il découvre qu’il est affublé de la tenue de SuperGroom. Ensuite, une voix lui annonce qu’ils retiennent son écureuil prisonnier et que s’il souhaite le revoir sain et sauf, il doit participer à une guerre olympique commençant dans cinq minutes !! Spirou n’a pas le temps d’en savoir bien plus, qu’il se retrouve sur une île face à un clown holographique lui souhaitant la bienvenue à la Worldwide Olympic War (WOW), une compétition réunissant tous les super-héros du monde pour déterminer qui est le meilleur d’entre eux. Répartis par 100 sur dix îles différentes, la première épreuve consiste à être dans les trois premiers à atteindre un podium situé au sommet de l’île. S’inquiétant de ne pas avoir de nouvelles de son ami, Fantasio débarque chez le comte de Champignac alors que ce dernier est en train de regarder la retransmission en direct sur internet de la WOW…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En attendant le retour prochain de la série principale sous la plume de Sophie Guerrive et Benjamin Abitan et les crayons d’Olivier Schwartz, Dupuis nous propose un second volume des aventures super-héroïque du groom imaginées par Rob-Vel. Toujours sous la houlette de Fabien Vehlmann (scénario) et Yoann (dessin), cette série se veut une version comics parodique. Pour cette seconde intrigue, le scénariste propose également un intéressant pastiche des « Battle royale » façon Hunger Game côté littérature ou Fortnite côté jeux vidéo. Ainsi Spirou se retrouve dans une compétition où tous les coups sont permis et dans laquelle il doit stopper le violent et sanguinaire Chapeau Noir ! Sans en dévoiler davantage, cette aventure de plus de 80 pages, riche de clins d’œil et autres références, est très agréable à lire grâce à un détonnant mélange d’action et d’humour. Les mystères s’éclaircissant petit à petit tout comme les préambules à la suite de la série sont également très agréables et proposent une œuvre libre et bien orchestrée. Une liberté de ton qui se ressent également dans la mise en images de Yoann. En effet loin des codes de la série mère, le dessinateur s’en donne à cœur joie. Bref une série familiale très agréable qui arrive à proposer son propre contenu sans dénaturer pour autant le plus connu des grooms du neuvième art.