L'histoire :
En 1932, au Havre. Théodore prend place sur un paquebot. Il part pour l’extrême orient en compagnie d’une troupe de théâtre bien peu soudée, d’un médecin alcoolique et malade à la vue du sang, et de… Monsieur Novembre. Mais le navire est encore à quai quand la police enquête sur une série de meurtres. Après quelques jours de croisière, les disparitions et les tentatives d’assassinat font craindre le pire. Un meurtrier aurait-il embarqué sur le Cap Padaran ? Novembre est-il une nouvelle fois lié à l’affaire ? Comme toujours, il appartient à Théodore de démêler l’affaire.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Du Viêtnam à la Thailande, on suit en général avec plaisir les aventures exotiques de Théodore Poussin. Ce jeune marin nous permet de nous évader rapidement de notre quotidien. Paradoxalement, c’est un sentiment inverse qui anime notre héros. En effet, Théodore ne rêve que d’une chose : retrouver sa Bretagne natale. Les amateurs de Tintin apprécieront le graphisme, mais découvriront une dimension fantastique originale qui apporte tout son charme à la série. Ce 11e tome est l’occasion de nous enfermer dans un huis-clos. Les disparitions et les meurtres s’enchaînent avec difficulté et le petit côté fantastique des épisodes précédents laisse ici la place à un burlesque agaçant. Il s’agit plus de l’histoire rocambolesque de l’énigmatique monsieur Novembre, de nouveau mêlé aux mésaventures de Théodore. Finalement, aucun personnage n’est attachant dans ce scénario pesant. L’auteur lui-même semble s’excuser de son manque d’inspiration pour nous avouer dans la dernière bulle, et sans trahir le suspens : « Et ces explications finales, pas très convaincantes… » Sans commentaire.