L'histoire :
Titoss, un petit squelette, vit sur une île tropicale avec Tadoss, son papa. Sur cette île, il y a une grotte, au fond de laquelle se trouve un fabuleux trésor de pièces d’or et de bijoux précieux. La grande passion de Tadoss, c’est de compter son argent. Le passe-temps de Titoss, c’est de faire du surf sur ces monticules d’or et ainsi de… déranger son papa. Celui-ci l’envoie d’ailleurs jouer au cerf-volant dehors, pour pouvoir faire sa sieste tranquillement. Mais une grosse mouette de passage ne voit pas le cerf-volant et… le transperce. Poursuivant sa route, le volatile emmène alors Titoss dans les airs, au bout de la ficelle ! Il terminera sa course en se cognant dans un bateau pirate commandé par l’autoritaire Ilda, une petite fille capitaine. L’accident amène la tête de Titoss à se séparer de son corps, qui s’entortille dans un hamac en atterrissant. Au même moment, Ilda entre dans la pièce et explique son plan d’action à sa troupe de pirates, une carte posée devant elle : il s’agit de s’emparer d’un certain trésor, au fond d’une certaine grotte, se trouvant sur une certaine île… Le crane de Titoss bêtement posé sur la table comprend alors que son papa va avoir des ennuis !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Déjà titulaires d’une série dans la collection Punaise (Les enfants d’ailleurs), Nykko et Bannister récidivent en divisant la tranche d’âge de leur lectorat par deux. Cette histoire de pirates, de carte et d’île au trésor (décidemment très en vogue en ce moment), se déroule en effet strictement sans aucun phylactère, afin de s’adresser aux enfants à partir de 3 ans (collection Puceron). Ainsi, les parents qui voudront accompagner les plus jeunes dans cette première lecture seront bien avisés de commencer par la 4e de couv’, afin de pouvoir nommer correctement les personnages et comprendre leurs liens (Tadoss = papa de Titoss). L’histoire en elle-même est joyeuse, truculente (pour la cible), mouvementée, et dessinée à l’aide d’un trait très synthétique pour optimiser la fluidité de lecture. Si le héros est soi-disant un petit squelette (?), il n’en a pas du tout l’allure effrayante. Bref, les enfants adhèrent immédiatement (c’est une affirmation : nous avons une bêta-testeuse dans l’équipe !).
