L'histoire :
Il est des lieux comme des femmes, on ne les oublie jamais…C’est le cas de la Chambre 121, dans laquelle le réceptionniste d’un hôtel a eu la chance de faire ses armes… Un soir débarque un couple, lui vieux, elle jeune et jolie brune, qui demande les services du réceptionniste. Ni une ni deux, il chope la femme tandis que le vieux, assis le dos tourné sur un fauteuil, imagine la scène au détour d’un bruit aigu ou d’un cri perçant. Sans le savoir, la patronne de l’hôtel a assisté à la scène et le réceptionniste s’attend à être viré. Mais pas du tout, elle l’augmente et pour prix de sa discrétion, lui offre une petite gâterie ; un deuxième entretien d’embauche en fait. Peu à peu, les clients les plus excentriques vont demander à voir leurs désirs satisfaits, dans ce lieu en passe de devenir un mythe : des femmes enceintes délaissées par leur mari, des nonnes frustrées, des lesbiennes exhibo, des étudiantes en quête d'expériences débridées et même Maud, femme ordinaire autour de la quarantaine, ni belle ni laide, ni épilée ni siliconée… C’est bien connu, il en faut pour tous les goûts ! Allez, c’est parti mesdames, il faut réserver la chambre 121 au moins trois mois à l’avance, la liste d’attente ne cesse de s'allonger…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On connaissait la suite 2806 de l’hôtel Sofitel de New-York... il faudra désormais compter avec la Chambre 121 d’Igor et Boccère, théâtre du sexe fêtard et libertin. Le héros de cette série a bien de la chance, à vrai dire… Pensez-vous, réceptionniste de métier, il rend les services les plus intimes aux clientes de passage qui cherchent à assouvir leurs désirs les plus inavouables. Patronne d'hôtel ou femmes enceintes, à la plage ou dans les douches, dans une chambre (les ¾ du temps) ou au bord d’une piscine, chez le gynéco ou dans un supermarché, toutes les demandes, aussi folles soient-elles, devront être comblées : échangisme, triolisme, exhibitionnisme, à deux ou à plusieurs, à l’envers ou à l’endroit, devant ou derrière, du sexe en 3D joyeux et libre à fond les manettes… sans oublier préliminaires électriques et léchouilles sonores, avec capotes parfois et dans un style semi-réaliste techniquement au point. En plus, les filles sont toujours séduisantes, friponnes et ouvertes d’esprit, avec juste ce qu’il faut de pudeur et de retenue. Bref, vous vous en doutez, le scénario est peu inspiré mais la partition bien léchée, généreuse de plus de 300 pages de cabrioles aussi improbables que délicieuses. Intégrale oblige, les histoires ont toutefois tendance à se répéter à l’envi, grippées aussi par de nombreuses coquilles ou fautes d’orthographe agaçantes…Complétées de trois épisodes inédits et six autres récits courts, ces aventures porno à gogo se laissent appréhender avec plaisir et doigté. Et si on changeait de métier ? Pourquoi pas réceptionniste, tiens…
